Le PS disonais a choisi le futur remplaçant de Jean-Michel Delaval
Lundi soir, le PS disonais a désigné celui qui remplacera Jean-Michel Delaval en tant qu’échevin. Il s’agit du conseiller Jean-Jacques Deblon.
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- Publié le 06-06-2023 à 17h00
- Mis à jour le 06-06-2023 à 17h30
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Après plusieurs jours de crise, le PS de Dison est toujours bien décidé à écarter du collège Jean-Michel Delaval, qui refuse de démissionner. Ce lundi 5 juin 2023, une réunion se tenait au sein de l’USC disonaise afin de choisir celui qui remplacera à terme l’échevin des Finances.

Deux candidats se sont présentés lors de ce vote: Ghislan Lejeune, conseillercommunal depuis 2022 et membre du conseil de l’action sociale, et Jean-Jacques Deblon, conseiller communal également (suite au départ de Benoit Dantine en 2020) et secrétaire de l’USC. C’est ce dernier qui a été élu, à raison de 13 voix contre 9.
Présent à cette réunion, Jean-Michel Delaval n’a évidemment pas pris part au vote. "J’ai rappelé les statuts de l’USC. J’ai indiqué que je ne participais pas au vote parce qu’il n’était pas statutaire, explique-t-il. J’ai rapidement évoqué la jurisprudence. Il y est clairement dit que ceux qui voteraient la motion de méfiance prendraient une décision non statutaire."
La motion de méfiance, c’est clairement ce qui attend l’échevin au prochain conseil communal, fixé au 19 juin prochain. Et l’issue laisse peu de place au suspense… Pour rappel, il est reproché à Jean-Michel Delaval de s’être emporté verbalement lors d’une réunion citoyenne à Renoupré. Son isolement au sein du collège communal est aussi pointé du doigt.
Un recours au comité de vigilance national
Fin mai, Jean-Michel Delaval, bien décidé à ne pas se laisser faire, avait introduit un recours auprès de la fédération verviétoise du PS. Mais celui-ci a été jugé irrecevable, la Fédé estimant qu’elle n’était pas compétente à ce sujet. "Je vais faire un recours au comité de vigilance national. Il y a une mesure d’exception qui est prise, là. Je vais voir, au niveau des instances nationales du Parti, ce qu’elles vont décider. On renvoie au code de la démocratie locale et on dit que ce sont les conseillers qui décident mais, à ce moment-là, à quoi servent les partis ?", s’interroge-t-il.
L’échevin assure aussi qu’il aurait accepté une suspension de trois mois de ces fonctions scabinales. "Cela avait été proposé. C’était une sanction lourde et cela aurait permis de calmer le jeu." Mais l’option n’a pas été retenue. "Et la démission, c’est non", réitère-t-il. Quant au choix de son successeur, il estime qu’il s’agit "d’une décision particratique". "On ne respecte plus le choix de l’électeur", conclut-il.
Entre-temps, ce mardi, le comité de vigilance a donné raison à Jean-Michel Delaval. Pour décider du dépôt d'une motion de méfiance, il faut bien qu’une assemblée générale soit réunie, qu'un vote à bulletin secret ait lieu et qu'une majorité des 2/3 soit obtenue. Une assemblée sera donc organisée dans le courant de la semaine prochaine.