Un Disonais menace d’éventrer sa compagne
Le suspect a continué à harceler sa compagne même depuis la prison.
Publié le 09-05-2023 à 18h09 - Mis à jour le 09-05-2023 à 18h10
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Christophe, 30 ans, un habitant de Dison, a écopé de 18 mois de prison avec sursis pour ce qui excède la durée de la détention préventive devant la cour d’appel de Liège pour avoir porté des coups, détenu arbitrairement, menacé et harcelé sa compagne.
Il a même continué à la harceler alors qu’il avait été incarcéré ! Le 10 mai 2022, les enquêteurs ont été appelés à se rendre au domicile du couple formé par Christophe et une jeune femme.
Cette dernière a expliqué aux policiers qu’elle avait été la victime de coups portés par son compagnon. Ce dernier lui a enserré violemment la mâchoire et l’a giflée.
Elle a également confié qu’il l’enfermait régulièrement dans leur appartement.
Quatre-vingt-quatre appels en deux jours !
À la suite de ces faits, Christophe a été placé en détention préventive. Malgré cet avertissement donné par les autorités, le suspect ne va pas du tout se calmer. Au contraire. Il a multiplié les appels téléphoniques envers sa compagne. Il a passé pas moins de 84 appels entre le 12 et le 14 mai 2022 ! Il l’a menacée de l’éventrer. Devant le tribunal, Christophe a fait des aveux partiels.
Le magistrat a estimé les faits établis sur base des constatations des verbalisateurs et du médecin concernant les blessures de la dame. La cour a également estimé les faits établis. Les magistrats ont pris en considération la gravité des faits et le mépris qu’ils témoignent pour la personne d’autrui. Ils ont souligné le traumatisme subi par la victime suite aux agissements du prévenu. Les juges ont souligné la nécessité de faire comprendre conscience au prévenu que le respect de l’intégrité physique, morale et psychique de toute personne constitue une norme sociale qu’il n’est pas permis d’enfreindre. Les juges souhaitent que Christophe se montre à l’avenir respectueux de la quiétude d’autrui. Le suspect avait déjà été condamné, mais avait toujours droit au sursis.