Les élus PS de Dison veulent demander à l’échevin Jean-Michel Delaval de démissionner
Réunis ce jeudi soir, les élus PS de Dison ont fait bloc. Ils souhaitent que Jean-Michel Delaval, qui n’est pas de cette réunion, démissionne de son échevinat.
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Publié le 28-04-2023 à 08h00 - Mis à jour le 28-04-2023 à 19h40
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Actuellement à l’étranger pour raisons professionnelles, Jean-Michel n’était pas à la réunion des élus socialistes de Dison, précipitée à ce jeudi soir. De toute manière, il n’y aurait sûrement pas été convié. Pour rappel, cela faisait suite au gros incident lors d’une réunion de quartier de Renoupré, la semaine passée, lors de laquelle il s’était emporté verbalement contre une habitante. Il "a pété les plombs" ou "est parti en vrille", selon les expressions que nous avons pu recueillir. Jean-Michel Delaval, lui, prétend que cette habitante l’avait clairement accusé d’avoir touché des pots-de-vin (à propos de l’Espace 58) et il déplore que les autres membres du collège communal (tous socialistes) l’aient laissé dire.
Pour en revenir à la réunion de ce jeudi soir, un participant explique que "tout le monde a pu exprimer son ressenti", par rapport à la situation et aux relations parfois tempétueuses avec Jean-Michel Delaval. Et que "tout le monde a fait bloc".
Chef de file des socialistes disonais, la bourgmestre Véronique Bonni confirme, tout en se disant "triste" de la situation. La suite ? "On a décidé de le voir à son retour de l’étranger pour savoir ce qu’il en pense", dit-elle de façon sibylline.
Selon nos informations, ce sera plus que ça. Lors de cette entrevue de la semaine prochaine, normalement avec la bourgmestre et le président de l’USC (Union socialiste communale), Jean-Pierre Bidoul, il devrait être relayé la demande des élus PS à Jean-Michel Delaval de "faire un pas de côté". De manière diplomatique, cela signifie démissionner. Or, il a déjà répété à cor et à cri qu’il ne démissionnerait pas. Alors ? Les instances disonaises du PS pourraient être saisies et, selon les statuts de l’USC, une sanction peut aller du blâme à une motion de méfiance, glisse un élu. Avec dans ce dernier cas un vote en conseil communal pour évincer l’intéressé de son échevinat.
L’épreuve de force est lancée.