Budget 2023 du CPAS de Dison : plus d'étudiants bénéficiaires
Le budget 2023 du CPAS de Dison a été bouclé non sans difficultés. Un chiffre interpellant le nombre d’étudiants aidés.
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Publié le 16-03-2023 à 15h13 - Mis à jour le 16-03-2023 à 15h21
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Après de nombreux exercices de jonglages budgétaires, le budget 2023 du CPAS de Dison a été bouclé à l’équilibre avec un budget de 24 millions d’euros. Le président du CPAS de Dison, Régis Decerf (PS), l’a présenté en prévision du conseil communal de ce lundi soir. "On a décidé de mettre l’accent sur des projets d’accompagnement cette année".
1. Les étudiants disonais, précarisés ?
Depuis 2020, la mise en place de contrats, entre bénéficiaires et CPAS, a été accentuée. C’est un projet individualisé d’intégration sociale (PIIS) qui permet des mesures concrètes pour chaque individu en lien avec le RIS. "On a 100 étudiants, entre 18 et 25 ans. Il y en a beaucoup en situation de précarité à Dison. Il n’y a rien à faire, le diplôme représente toujours un ascenseur social". Depuis 2019, une augmentation constante des PIIS est constatée et elle représente en décembre 2022, 456 contrats sur 754 RIS. "On essaye de mettre l’accent sur cet accompagnement-là aussi".
2. Pas d’augmentation pour Le Couquemont
"C’est un choix politique qu’on a fait à Dison de ne pas augmenter le prix des chambres au-delà de l’indexation". À titre indicatif, une chambre double à la maison de repos Le Couquemont coûtera 36,82 €/jour pour les Disonais et 43,19 €/jour pour les autres et une chambre simple de 11 m2 coûtera 42,69€/jour pour les Disonais et 50,55€/jour les habitants originaires d’autres communes. "On reste la maison de repos la moins chère de l’arrondissement".
3. Subsides nécessaires
"Dans la mesure où c’est compliqué budgétairement chez nous, on a essayé d’aller chercher des moyens partout". Quatre projets ont déjà reçu des subsides dont un projet d’accompagnement de " mamans solos ", un autre avec les résidents de la maison de repos, Instal’Toît un accompagnement pour les jeunes ou encore un soutien pour les citoyens dans leurs démarches énergétiques. Deux projets sont encore en attente d’une réponse favorable pour lesquelles le CPAS espère recevoir les subsides portant sur la réinsertion professionnelle.
4. Bouclage complexe
Les différents mécanismes budgétaires comme l’augmentation de la dotation communale qui atteindra presque 3 millions en 2023 ; un prélèvement sur fonds propres, un autre sur le fonds de pension du Président ou encore l’inscription d’un crédit spécial de 830 000 €, ont permis de diminuer le déficit initialement prévu. La réforme d’aide à la Promotion de l’emploi (APE) a en partie creusé le budget, "depuis son entrée en vigueur, le service des finances a mesuré l’impact entre 200 000 € et 250 000 € par an de subsides en moins. Bien que le budget soit à l’équilibre, des inquiétudes demeurent concernant les trésoreries du futur. Ensuite, la part de l’indexation des revenus d’intégration sociale (RIS) atteint près de 3,15 millions, "ça ne va aller qu’en s’accentuant au fil des années. Ce que préconise la fédération des CPAS, c’est un remboursement du RIS à 100%, l’idéal. Maintenant si on pouvait déjà avoir une revalorisation et passer de 65% à 70-75%, ça aiderait tous les CPAS". Actuellement le remboursement fédéral est plafonné à hauteur de 65%.