Attention pollueurs, les caméras vous surveillent à Dison…
Améliorer la propreté publique, le cheval de bataille disonais pour 2023 et plus. 25 caméras ont été installées.
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- Publié le 12-10-2022 à 08h00
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On continue la traque aux inciviques à Dison. En parallèle des huissiers (lire ci-dessous), 25 caméras viennent d’être placées à des endroits stratégiques pour identifier les responsables des dépôts sauvages qui gâchent le paysage de la commune, coûtent de l’argent aux autorités et donc aux contribuables et ajoutent une couche de travail aux ouvriers communaux. "Nous avons installé il y a une quinzaine de jours une vingtaine de caméras mobiles et cinq fixes sur divers bâtiments communaux", détaille l’échevin de l’Environnement socialiste, Stéphan Mullender. Si les images ne peuvent pas encore être traitées – faute d’accord de la Région wallonne – de nombreux tests sont déjà effectués. "On attend le feu vert pour les rendre opérationnelles. On a écrit à la Région qui a répondu qu’elle faisait tout son possible sans pour autant nous donner de délais. Mais ça ne tardera certainement pas". Une étape administrative qui sera sans nul doute franchie puisque pour rappel, ces caméras sont financées par cette même Région wallonne à hauteur de 23 000 euros. "On est très content d’avoir pu obtenir ces subsides. D’autres communes, je pense à Limbourg, ne les ont pas eus". L’attente permettant aussi à Dison d’être fin prêt le jour où les images peuvent être traitées. "On effectue différents tests. On réalise que telle position pour la caméra n’est pas optimale. On la déplace. Cela nous permettra d’obtenir directement des images exploitables le jour J", sait l’échevin. Des caméras placés dans des endroits considérés comme des points noirs de la Commune grâce à l’expertise de l’agent constatateur auquel devrait s’ajouter un second dans les mois à venir. "Il est débordé de travail sur le terrain, pour identifier les auteurs, effectuer un travail de prévention, dresser les PV et bientôt traiter les images des caméras." Un boulot qui n’est plus gérable à lui seul. C’est pourquoi le collège a statué en faveur d’un budget pour engager une seconde personne.