Une servitude est obstruée depuis les inondations à La Neuville, Olne va aller en justice pour la faire respecter
Les élus olnois ont accepté d’aller en justice pour rétablir le respect de cette servitude d’utilité publique située à La Neuville.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/f77be724-2892-4268-85f5-5f30ddb26c53.png)
Publié le 16-05-2023 à 19h00 - Mis à jour le 16-05-2023 à 19h05
:focal(318.5x247.5:328.5x237.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/IUC2U2FS35DSTJWJVJ5HT7N4YQ.jpg)
Depuis les inondations de juillet 2021, le chemin qui remonte vers le bois des Jonquilles depuis le bas de La Neuville et qui fait partie des balades du "tour d’Olne" est obstrué. Les clôtures qui se sont effondrées n’ont jamais été remises en état par le propriétaire. "Malgré plusieurs mises en demeure envoyées par l’avocat choisi par le Collège, force est de constater que la personne ne s’est pas exécutée", a rapporté le bourgmestre, Cédric Halin, lors du conseil de ce lundi 15 mai 2023. Les élus ont alors accepté que l’affaire soit portée en justice pour récupérer ce droit de passage et faire respecter cette servitude d’utilité publique, "après une dernière tentative à l’amiable." Une servitude va par ailleurs être mise en place en faveur de la Commune suite à la division du bien situé au numéro 19 de la rue Grand Vaux. Et cela pour garantir l’accès au chemin qui se trouve à l’arrière aux ouvriers communaux.
Le groupe Le Bon Sens en a profité pour demander ce que la majorité avait l’intention de faire au sujet de la répartition du produit de la vente de VOO. "On a deux points concernant des avocats sur ce conseil pour des futilités, on ne trouve pas cela normal de laisser courir autant d’argent", a pointé Jean-François Notteborn. "Le point a été adopté à l’assemblée générale d’Enodia par près de 85% des votants. La majorité a parlé…", a répondu le bourgmestre et d’insister sur le fait qu’Olne n’avait aucun élément sur lequel se baser pour remettre en cause la légalité de cette répartition. Olne reste en contact avec la Commune d’Andenne qui se sent également lésée.
Écolo a finalement demandé des nouvelles du CPAS, auquel le Fédéral réclame près de 80 000 €, pour des problèmes de forme dans les dossiers. Le groupe d’opposition a par ailleurs déploré que "l’on fasse appel à des avocats au lieu de réaliser un audit" comme il l’avait proposé par l’intermédiaire de son représentant au Conseil de l’action sociale. "Quand on nous dit que l’on demande un avocat, pour nous c’est pour trouver des coupables et aller en justice. On pensait qu’il fallait dépasser cette attitude et au contraire viser un fonctionnement plus positif !", a insisté Françoise Neuray.
"Les choses suivent leur cours", a rapporté la présidente du CPAS, Nathalie Simon Barbason, avant de revenir sur la rencontre du Conseil de l’action sociale avec l’auditeur proposé par Écolo, "On a bien échangé, c’était très intéressant. Nous n’avons pas refusé cette convention, on a postposé le point parce que nous avons mille et une choses à faire sur le plan humain au CPAS. On ne ferme pas la porte du tout !"