Mouvement émotionnel au TEC Liège-Verviers : une partie des bus à l’arrêt, reprise ce jeudi
Un mouvement de grève émotionnel, à la suite d’une agression, a débuté ce mardi au TEC. A l’issue de l’assemblée du personnel qui s’est déroulée ce mercredi 22 mars 2023, il a été décidé de poursuivre le mouvement aujourd’hui et de ne reprendre le service que ce jeudi.
Publié le 22-03-2023 à 09h50 - Mis à jour le 22-03-2023 à 13h25
:focal(545x372:555x362)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/6HYJUJZQNJAEPAKD6HXA4JWDIM.jpg)
Le mouvement de grève touchant le TEC Liège-Verviers se poursuit ce mercredi mais une reprise du service est attendue demain/jeudi, a indiqué Davidde Nicoletti, délégué permanent CSC Services publics au TEC Liège-Verviers, à l’issue de l’assemblée du personnel qui s’est déroulée ce matin. Des avancées ont été obtenues, selon le syndicaliste.
Un mouvement de grève avait débuté ce mardi matin, à la suite d’une agression dénoncée par un chauffeur. Lundi soir, sur la ligne 1 circulant notamment au centre-ville de Liège, un individu s’en serait pris, une fois arrivé à destination, au chauffeur qui l’avait contraint à payer son trajet. Selon les explications fournies, l’individu a cassé la vitre de protection de la cabine du conducteur en tapant dessus puis aurait frappé la victime.
Ce mouvement ayant démarré au dépôt de Robermont, le plus important en région liégeoise, une bonne partie des lignes ont ainsi été impactées. D’autres dépôts avaient suivi le mouvement.
Mercredi matin, la circulation avait repris au dépôt de Rocourt tandis qu’aucun bus n’était sorti des dépôts de Robermont et Oreye. Ainsi, une bonne partie des lignes circulant en région liégeoise sont toujours soit à l’arrêt, soit perturbées.
Une assemblée du personnel s’est déroulée ce mercredi matin. Les chauffeurs ont décidé de poursuivre le mouvement toute la journée. La circulation des bus ne reprendra que jeudi.
Des avancées ont malgré tout été obtenues. “Il a été décidé de reprendre les contrôles avec des opérations coup de poing encadrées par la police et ce, dès le mois d’avril. Ce sera aussi le cas en mai et juin”, a précisé le délégué permanent CSC. “Ces contrôles sont ainsi prévus en attendant la mise en place de nouveaux contrôles avec des agents de sécurité. Le temps que les procédures de recrutement et de formation aboutissent, ces brigades propres au TEC sont annoncées pour septembre.”
Le représentant syndical ajoute que la situation sera évaluée en réunion mensuelle de sécurité.
”Il a également été décidé de reprendre les contrôles de titres de transport par des vérificateurs, ce qui avait été suspendu durant le Covid. Ces mesures concernent tout le réseau”, poursuit Davidde Nicoletti.
Du côté de la Ville de Liège, le bourgmestre a adressé mercredi un courrier à l’administrateur général de l’OTW (Opérateur de Transport de Wallonie) où il regrette cette grève subite ayant embarrassé de nombreux utilisateurs, dont une majorité d’étudiants, et déplore les propos tenus par le service communication du TEC Liège-Verviers.
”Les services de police n’ont pas été informés directement. Ce n’est que mardi, soit le jour suivant, que les services de police ont eu vent de l’existence d’un incident et ce, après la mise à l’arrêt de vos véhicules”, précise Willy Demeyer, ajoutant que la plainte n’a été déposée que mardi soir. Et de regretter un dysfonctionnement imputable au TEC ayant “permis à l’agresseur d’échapper à une interpellation immédiate”.