La Verviétoise agresse une nouvelle fois son mari
Elle a déjà été condamnée pour tentative de meurtre à l’encontre de son mari. Une violente dispute a à nouveau éclaté ce vendredi 17 février.
Publié le 18-02-2023 à 15h29
:focal(545x382:555x372)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/IFVACQ63KJHFNKMS3ISEHPQMRM.jpg)
Vendredi soir, lors d’une soirée manifestement bien arrosée, Nadine, une Verviétoise âgée de 46 ans s’est violemment disputée avec Guy (57 ans), son mari. Si les motifs de la dispute ne sont pas clairs, les conséquences, elles, sont par contre limpides: une incapacité de travail pour Monsieur et une interpellation pour Madame. Une sanction qui peut sembler un peu sévère, mais qui s’explique par le parcours chaotique du couple et le pedigree de Nadine. En effet, en avril 2016, la quadragénaire verviétoise a été condamnée par le tribunal correctionnel de Verviers pour tentative de meurtre sur son mari !
Les faits qui lui avaient été reprochés avaient eu lieu lors du réveillon de Noël 2015. Déjà à l’époque, la soirée, très arrosée, avait été émaillée de plusieurs disputes verbales.
La prévenue reprochait à son mari de se montrer trop sévère par rapport à son fils. La victime, pour sa part, s’était montrée virulente par rapport au repas, avant qu’un verre de champagne renversé par la quadragénaire ne mette réellement le feu aux poudres.
Guy avait alors giflé sa compagne avant de quitter la pièce et se diriger vers le salon où se trouvait l’enfant de la prévenue, alors âgé de 4 ans. "J’ai eu peur que mon mari ne s’en prenne à lui, j’ai eu peur pour moi, j’ai pris un couteau et j’ai frappé mon mari", a-t-elle expliqué. Elle l’a alors frappé une fois dans le dos avant d’asséner une multitude d’autres coups, sept au total. La victime s’est vue retirer une partie du poumon après un pneumothorax. Souffrant du cœur, elle a également fait un choc hémorragique qui aurait pu lui être fatal.
Vu ses antécédents, Nadine a été privée de liberté et déférée, samedi matin, au parquet de Liège. Là, son dossier a été mis à l’instruction, avec demande de mandat d’arrêt.