Le ministre Dermagne était en visite chez NMC ce lundi

Lundi, le ministre fédéral de l’Économie Pierre-Yves Dermagne (PS) s’est rendu chez NMC à Eynatten. Un gros employeur de la région.

Pierre-Yves Dermagne a pu découvrir les différentes innovations développées par NMC.

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Julie Wolff

Publié le 25-04-2022 à 19h41 - Mis à jour le 25-04-2022 à 19h43

Le ministre Pierre-Yves Dermagne (PS), en charge de l’Économie et du Travail au Fédéral a répondu ce lundi après-midi à l’invitation de la fédération verviétoise du Parti socialiste. Accompagné d’Antonio Antoniadis (SP), ministre des Affaires sociales au sein du gouvernement germanophone et de plusieurs élus socialistes régionaux, celui-ci a pu découvrir le savoir-faire et les infrastructures de l’entreprise NMC, à Eynatten.

Spécialiste des mousses synthétiques profilées, cette dernière fait office de leader dans le domaine. Si le QG de NMC se trouve au Luxembourg, le site d’Eynatten, qui emploie 533 personnes (sur 1600), reste le plus grand et conserve pour sa part le centre de recherche. "Nous sommes aussi présents en Allemagne, en Angleterre, en Finlande, en Pologne mais aussi en Russie , explique le CEO Hubert Bosten. Nous fabriquons des produits hyper légers, qui se transportent mal, d’où l’intérêt de fabriquer localement, tant pour des raisons économiques qu’écologiques".

Le ministre était notamment accompagné par le ministre germanophone Antonio Antoniadis, les députés fédéraux et wallons Chanelle Bonaventure, Malik Ben Achour et André Frédéric mais aussi la présidente de la Fédération verviétoise du PS Valérie Dejardin. ©EdA J.W.

En cette matière, NMC fait aussi figure de bon élève. La société propose notamment des manchons d’isolation à base de canne à sucre. Un champ de panneaux photovoltaïques lui permet également de produire 20% d’électricité sur le site. "On a aussi un projet d’éoliennes qu’on espère voir aboutir et qui nous permettrait de passer à 60% de production en électricité" . Mais celui-ci suscite une importante opposition des riverains.

Concrètement, NMC est à l’origine de nombreux objets de notre quotidien, comme les fameuses frites que les enfants adorent à la piscine, les coussins de jardin arc-en-ciel, la sous-couche pour les sols flottants… L’entreprise développe également Noël & Marquet, sa gamme décoqui se décline en moulures, plinthes et autres motifs en profilés. "Il s’agit de notre activité la plus internationale , précise Hubert Bosten. Elle se retrouve dans une centaine de pays".

Le ministre Dermagne était en visite chez NMC ce lundi — ©EdA J.W.

Le ministre s’est notamment interrogé sur l’impact inévitable de guerre en Ukraine sur les affaires du groupe. "L’implantation en Russie est quasi autonome et fonctionne toujours. Mais c’est un vrai dilemme pour nous." Le coût des matières premières synthétiques est en augmentation. "Il y a également quelques pénuries au niveau du papier et des étiquettes. Les frais de transport représentent 15% du chiffre d’affaires.Ce n’est pas une phase facile aujourd’hui." , note le CEO. Mais NMC reste confiante en l’avenir.