Walcourt: mieux lutter contre les logements inoccupés
Les propriétaires de logements inoccupés échappent trop facilement à la taxe communale en la matière. Cela pourrait changer !
Publié le 08-01-2023 à 09h51 - Mis à jour le 08-01-2023 à 16h32
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Ce n’est pas d’aujourd’hui que les communes rurales manquent de logements. Afin de décourager les propriétaires de laisser des maisons inoccupées, une taxe existe. Mais force est de constater qu’elle est loin d’atteindre son objectif. Elle est, d’une part, trop peu élevée: 20 € par mètre de façade et, d’autre part, les critères pour pouvoir l’appliquer peuvent facilement être contournés par le propriétaire.
"Pour pouvoir taxer, deux constats d’inoccupation doivent être réalisés à six mois d’intervalle, il faut que les consommations d’eau et d’électricité ne descendent pas en dessous d’un certain seuil et la maison ne doit pas être en travaux. Il suffit donc de déposer un tas de sable devant le bâtiment pour déclarer que la maison est en travaux", explique le 1er échevin, Philippe Bultot (MR-EC).
Accès aux données
Afin de donner aux communes les outils qui leur permettront, on l’espère, de repérer et de taxer à l’avenir plus de bâtiments inoccupés, des échanges de données vont pouvoir être réalisés entre les communes, Ores, Inasep et la SWDE. Afin que ces échanges de données se déroulent dans le respect du règlement général sur la protection des données (RGPD), le conseil communal était invité à signer un accord relatif aux modalités techniques et organisationnelles de l’échange de données dans le cadre de la lutte contre les logements inoccupés.
Même si ces données seront transmises dans un but louable, le conseiller Jean-Nicolas Bolle (Écolo Vers Demain) estime qu’il s’agit néanmoins d’une atteinte à la vie privée.
Parmi les points qui figuraient encore à l’ordre du jour de la séance publique du dernier conseil communal de l’année, épinglons une nouvelle fois le projet de réfection du mur de soutènement de la ruelle des Tranchées, à Thy-le-Château.
"Cette fois, nous vous proposons d’approuver le principe de l’engagement d’une procédure" in house "avec Igretec, dans le cadre d’un contrat de stabilité avec coordination sécurité santé phases projet et réalisation", déclare l’échevin des Travaux, Serge Goffin (PS). Un montant de 300 000 €, avec 180 000 € de subside PIC, figure dans le budget extraordinaire 2023 dans le cadre de ce projet.
Rénovation énergétique de l’hôtel de ville
Les comptes 2021 et la subvention 2022 à la Maison de la laïcité de Cerfontaine-Florennes-Philippeville ont été approuvés. "Y a-t-il des activités qui sont organisées dans notre commune par cette Maison de la laïcité et ne faudrait-il pas la soutenir un peu plus ?", s’interroge Jean-Nicolas Bolle. La subvention annuelle s’élève à 2 000 €. "Les activités sont surtout organisées à Florennes et à Philippeville", reconnaît la bourgmestre Christine Poulin (PS).
La Ville a reçu une bonne nouvelle pour terminer l’année 2022: elle se verra attribuer un subside de 1 532 952,26 € pour la rénovation énergétique de l’hôtel de ville, en ce compris l’ancien bâtiment de la justice de paix.