Soutien à la relocalisation de l’alimentation
CADI, un projet de relocalisation du système alimentaire du sud de l’ESEM, va bénéficier du soutien financier wallon.
- Publié le 28-04-2021 à 06h00
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En décembre dernier, le gouvernement wallon sélectionnait 46 projets visant à soutenir des dynamiques territoriales contribuant à la relocalisation du système alimentaire wallon. Un budget global de 11,7 millions d’euros sur une période de 3 ans est dégagé.
Parmi ces projets, il y a CADI, pour Chaîne alimentaire durable intégrée, qui couvre tout le sud de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Il est piloté par trois structures déjà actives dans ce domaine: le parc naturel Viroin-Hermeton, la coopérative La Botte Paysanne et la Fondation Chimay-Wartoise. Quatre autres acteurs locaux les accompagnent: la coopérative CoopESEM, la Coopérative bio de la Botte, Chimay-Gestion et le Codef.
Ensemble, ces 7 partenaires souhaitent partager idées, réseaux, activités et compétences pour développer l’offre et la demande de produits alimentaires locaux dans les 13 communes de l’Entre-Sambre-et-Meuse: Beaumont, Chimay, Froidchapelle, Momignies, Sivry-Rance, Cerfontaine, Couvin, Doische, Florennes, Mettet, Philippeville, Viroinval et Walcourt… soit environ 110 000 «mangeurs» et de nombreux producteurs déjà actifs. Plusieurs axes seront explorés: le renforcement des liens entre producteurs, consommateurs et clients; augmenter les volumes et la diversité des produits alimentaires locaux existants ou à installer via la mise à disposition de terres, fermes-écoles, espace test agricole…; créer et/ou développer des outils logistiques et de transformation pour valoriser les produits locaux; rendre les produits locaux accessibles à davantage de monde en diminuant le nombre d’intermédiaires et en augmentant celui de points de vente/retrait… Le projet vise aussi à créer une filière de formation adaptée aux besoins des acteurs du territoire, développer un groupement d’employeurs… Et pour impliquer l’ensemble des acteurs du territoire, le projet veut mettre en place un «Conseil de politique alimentaire» chargé de faire vivre cet «écosystème alimentaire», en lien avec d’autres projets qui poursuivent un objectif similaire dans d’autres parties de la Wallonie.