Les riverains de Gozée Là-Haut entendus

Depuis un peu plus d’un mois, ces démarches participatives ont repris. Après Donstiennes, Aulne et Biercée, les autorités communales se sont arrêtées à la salle de l’école communale de Gozée Là-Haut pour une rencontre avec une bonne trentaine de riverains.

Le processus participatif mis en place à Thuin prévoit que chaque quartier soit représenté par deux délégués dont la tâche est de relayer les informations entre les riverains et la Commune et de prendre part au conseil participatif deux fois par an. Lors de la réunion, Mesdames Euchamps et Blanchart, pour le quartier Bois du Prince, et M. Guy Béart ont été élus.

En règle générale, les thématiques abordées lors ce type de rencontre sont semblables: mobilité, sécurité et entretien de voiries. Sujet sensible aussi que celui du projet immobilier du "Fil d'Aulne" qui va sensiblement modifier les lignes de paysages avec la création d'un quartier complet mais pour lequel un recours a été déposé. "Nous avons écouté les remarques de l'enquête publique puisque nous avons demandé à l'auteur de projet de retirer cinq habitations et ce, afin de faciliter l'écoulement des eaux", a rappelé Marie-Eve Van Laethem.

La rue des Écureuils

Autre sujet qui inquiète les riverains, le chantier de rénovation de la rue des Écureuils. À l’arrêt depuis des mois en raison des surcoûts engendrés par des travaux complémentaires, le chantier va pouvoir bientôt reprendre. Toutefois, selon certaines sources, la voirie serait élargie. L’échevin des Travaux a coupé l’aile du canard en précisant qu’on élargissait les filets d’eau sans toutefois élargir la voirie. Et Vincent Demars de préciser que les trottoirs seraient remis dans leur pristin état. Leur entretien est de la responsabilité des propriétaires, comme cela a été rappelé. Un courrier sera adressé dans certains quartiers.

Incivilités et insécurité

Et puis, l’accent a été mis sur les incivilités en matière de stationnement. C’est bien beau les pistes cyclables mais lorsque des automobilistes s’y garent intempestivement, cela n’est pas très sécurisant. Le phénomène est en recrudescence, surtout aux abords des commerces.

Un riverain suggère la pose de logos de vélos pour sensibiliser les automobilistes. D’autres requièrent davantage de répression.

À la rue de Marchienne (voirie régionale), on propose que la vitesse maximale soit limitée à 50 km/h ou que l’on ait recours à un radar mobile. Sera-ce suffisant pour diminuer le sentiment d’insécurité? Pas sûr, d’autant que d’un point de vue statistique, cet axe routier n’est pas parmi les plus accidentogènes de l’entité.