Le Thudinien a l’esprit d’entreprise, comme Elea qui est passée de la bibliothèque à la pâtisserie artisanale

Dans la conjoncture actuelle et avec les difficultés rencontrées par les PME, c’est plutôt une bonne nouvelle, même s’il convient de remettre tous les éléments dans leur contexte.

Toujours selon l’ADL, la Belgique aurait, pour 2020, enregistré une baisse de 32% du nombre de faillites par rapport à 2019, le commerce, l’horeca et la construction étant les secteurs d’activité les plus touchés. Moins de 30% des faillites de PME sont intervenues en Wallonie.

Là encore, il faut nuancer: cette baisse importante du nombre de faillites et pertes d’emplois est consécutive aux mesures de soutien prises par les autorités pour soutenir le secteur dont, notamment, le moratoire sur les faillites. Il faudra sans doute un recul de quelques années pour obtenir une vision d’ensemble de l’impact des mesures et des conséquences de la pandémie.

Des atouts thudiniens

Pour en revenir à Thuin, on notera que la ville et ses alentours sont plutôt attractifs si l’on se base sur les chiffres de l’ADL. On y recense 1 500 indépendants (dont 60 dans l’horeca), 400 commerces, 50 producteurs locaux et 80 agriculteurs. Les faillites y sont peu nombreuses en comparaison aux ouvertures de commerces: 30 commerces ou services ont ouvert en 2020, et 27 établissements en 2021.

" C'est une excellente nouvelle pour la Thudinie. On peut s'en réjouir, même si l'on ne peut oublier tous les commerçants qui éprouvent des difficultés en ce moment. Mais l'un ne peut cacher l'autre. C'est enthousiasmant et cela démontre aussi qu'au-delà de l'attractivité de la ville, il y a aussi une dynamique, preuve de vie…", entame Marie-Eve Van Laethem.

Et la bourgmestre de citer les atouts thudiniens: " Notre population est en légère augmentation. L'attractivité commerciale ne se limite pas au centre historique mais s'étend sur tout le territoire. Outre le fait que l'entité est traversée par des grands axes routiers fortement fréquentés, il y a aussi l'émergence de points de vente de produits locaux issus des fermes de la région."

Cela démontre aussi que cette pandémie a été pour certains l’occasion de prendre un nouveau départ professionnel. Une opportunité de rebondir plutôt qu’un obstacle à son développement personnel. La Gozéenne Eléa Fioroni, qui vient de se lancer dans l’entreprenariat, illustre à merveille cette forme de résilience.

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