La Croix-Rouge thudinienne adapte son offre de services
La maison du Val des Aulnes liquide près de 6 000 livres. Le bénéfice devrait permettre, en partie, de répondre aux nouvelles demandes d’aides.
Publié le 22-01-2022 à 06h00
La maison Croix-Rouge du Val des Aulnes compte six antennes qui s’étendent sur les territoires de Thuin, Montigny-Le-Tilleul, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Lobbes, Merbes-le-Château et Beaumont. Les activités sont localisées sur deux sites. Celui de Biercée accueille une Vesti-boutique, les services de location de matériel médical, l’action sociale (colis et chauffage) et le service Estia qui accompagne les bénéficiaires.
Le local de la rue t’Sertevens à Thuin abrite la deuxième Vesti-boutique et la bouquinerie, du moins pour un court moment puisque deux journées de liquidation des livres y sont organisées. La première a eu lieu ce mercredi après-midi. Nous y avons rencontré Jean-Claude Segers, l’actuel secrétaire de la maison Croix-Rouge.
Monsieur Segers, expliquez-nous en quoi consiste cette vente de livres?
Nous avons décidé de stopper notre activité de vente de livres. Et nous procédons donc à deux journées de soldes (la deuxième journée a lieu ce samedi 22 janvier, de 10 h à 14 h, NDLR). Nous nous séparons donc d’environs 6 000 livres. Nous comptons juste garder un stock minimum comme les romans récents ou les livres pour enfants
Pourquoi cette décision? Vous manquez de locaux pour une autre activité?
Les mœurs évoluent. Les temps changent aussi. L’activité de vente de livres de seconde main était de moins en moins rentable. Nous constations depuis plusieurs années une diminution des demandes. Il faut s’adapter à l’évolution. Internet permet des recherches beaucoup plus rapides. Les gens lisent peut-être moins aussi. Avec le bénéfice de cette vente, nous comptons investir dans d’autres activités que nous menons déjà mais pour lesquelles la demande ne cesse d’augmenter.
Justement, la crise sanitaire et surtout l’augmentation des coûts de l’énergie influencent-elles les demandes d’intervention?
Assurément. Et je dirais que nécessité fait loi. Nous avons toujours eu des demandes d’intervention mais il est clair qu’avec la crise sanitaire et surtout l’explosion des coûts de l’énergie, beaucoup de familles sont précarisées et sollicitent l’aide de la Croix-Rouge. Nous devons donc adapter notre offre en fonction des demandes et bien sûr selon nos moyens.
D’autres projets bien précis qui seront développés cette année?
Nous avons toujours des projets mais ils nécessitent des besoins financiers et humains. Tant que les deux ne sont pas réunis, il est inutile d’en parler.
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