Le volley fait battre le cœur de Stien Goris

L’attaquante de Tchalou est actuellement en troisième en faculté de médecine. La jeune femme gère avec brio sa carrière sportive et ses études.

Harmony Devilez
Le volley fait battre  le cœur de Stien Goris
Stien Goris toujours à l’écoute ©ÉdA

Toujours souriante malgré un visage souvent concentré, la jeune femme s'exprime aussi bien en néerlandais, en anglais qu'en français. Avec ce charmant accent de la langue du Nord du pays, la "première Flamande" de Tchalou s'est livrée avec une franchise déconcertante. Stien Goris a connu un parcours sans faute. À 20 ans, elle a gravi et même sauté quelques échelons. Elle a débuté ce sport à seulement 12 ans. Ensuite, de ses 15 ans à ses 17 ans, elle est passée par la très réputée Top School de Vilvorde. Là, Ugo Blairon est venu la chercher. Cela fait 3 saisons que Stien joue pour Tchalou. Plus tard, la jeune femme se voit bien devenir généraliste comme sa maman. Elle adore discuter avec les gens. Elle explique ses hésitations quant au choix qu'elle devra poser: "J'aime beaucoup la chirurgie mais une fois que le patient est sur la table en général il ne parle pas beaucoup avec vous (rires). J'apprécie aussi la gynécologie et le fait de travailler avec des enfants. Pour l'instant, c'est le métier de médecin généraliste qui remporte ma préférence car un docteur de famille discute beaucoup avec ses patients et cela me plaît énormément." Juliette Thévenin arrive alors et demande à Stien d'écouter son cœur. La jeune étudiante en médecine la rassure: "Tout va bien". Revenons à notre discussion. Stien lance alors: "C'est ça que j'aime. Rassurer les gens, faire disparaître les inquiétudes et communiquer avec eux. Je suis quelqu'un de très sociable, j'aime être entourée. Je crois que c'est ce qui m'a amenée au volley-ball. Je n'aurais pas pu jouer au tennis. Je n'aime pas être seule."

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