«Je suis surtout triste pour les filles»
Tchalou voit sa confiance s’étioler et aurait bien besoin d’un net succès pour relancer une machine qui a tendance à s’enrayer.
Publié le 27-11-2019 à 06h00
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Samedi, face à Oudegem, les jeunes promues ont connu une soirée contrastées. Capables d'incroyables faits d'arme, les Pink Ladies se sont fait croquer dès le plus petit passage à vide, laissant leurs adversaires s'envoler à chaque fois que le set arrivait dans sa dernière ligne droite. «Quand on évolue à notre maximum, on voit que nous sommes taillés pour le top, explique le coach, Ugo Blairon. Tchalou reproduit des phases que peu d'équipes peuvent réaliser. à ce moment-là, nous sommes clairement au-dessus de nombreuses autres équipes. Malheureusement, cela ne dure pas.»
Pire, dans la première manche, les Chapelloises se sont montrées incapables de concrétiser une de leurs deux balles de set. «Nous connaissons encore trop de trous, soupire Ugo Blairon. Cela nous coûte des points et sape notre confiance. Du coup, dans les moments cruciaux, nous ne marquons plus. Je suis, surtout, triste pour les filles car je n'ai pas grand-chose à leur reprocher.»
Les protégées du président Keuwez viennent, surtout de perdre les quinze derniers sets disputés. Ce qui n'encourage pas à maintenir le moral au beau fixe. «On travaille beaucoup et les défaites continuent de s'enchaîner, lance la passeuse locale, Oriane Moulin. C'est difficile: nous continuons à payer très cher notre manque d'expérience en Ligue A. Une victoire nous ferait du bien car ce qui manque, pour l'instant, c'est la confiance en plus de la maturité.»
Avec ses trois unités, Tchalou est loin de se montrer rassurant. Mais le club ne se départira pas de sa philosophie, pas question de céder à la pression ou à la panique. «Mars est encore loin, ne regardons pas le classement maintenant, confirme l'entraîneur. Il sera temps de le faire lorsque cela comptera vraiment. D'ici janvier, je suis certain que nous allons reprendre confiance. à un moment, cela va passer tant nous sommes capables de jouer extrêmement bien. Cela ne peut finir que par passer.» D'ici-là, les filles devront faire preuve de patience. Pas évident pour un groupe habitué à tout gagner.