En plein cœur des cités médiévales
Thuin, Lobbes et Binche regorgent de nombreux trésors. Vestiges d’un passé glorieux, ces citées médiévales sont à redécouvrir.
Publié le 20-06-2012 à 06h50
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Nichée sur une éminence entre la Sambre et la Biesmelle, Thuin surplombe souverainement la vallée. Cette localité est composée d'une Ville Haute avec son éperon rocheux, emblème de fierté pour les habitants et d'une Ville Basse qui manifeste un intérêt économique indubitable pour sa voie d'eau navigable. Sa Ville Haute, véritable plateau historique, fait le ravissement des férus d'architecture avec son beffroi élancé classé comme patrimoine mondial à l'Unesco et ses jardins suspendus.
Autre cité médiévale, autre ambiance: Lobbes avec ses venelles, son ancienne ferme abbatiale et sa portelette. Sans oublier la collégiale Saint-Ursmer. Classée plus vieille église du Royaume, sa particularité architecturale réside dans son clin d'œil à l'art carolingien ou préroman. De nombreux trésors internes dont un chœur surélevé, un puits secret, une crypte romane, des pierres d'obits, quatre sarcophages et quelques pierres tombales. Le jardin de Folcuin, espace d'herbes médicinales, jouxte cet édifice.
Au sein de la cité du Gille se trouvent les somptueux vestiges du palais de Marie de Hongrie, construits en lieu et place de l'ancien château comtal de Binche au vu de son triste état de délabrement. Achevé pour le séjour de Charles V et de son fils en août 1549, il fut incendié 5 ans plus tard par les troupes d'Henri II, roi de France. Le beffroi fait partie intégrante de l'hôtel de ville édifié au XIVesiècle. Après une importante restauration achevée en 1901, l'hôtel de ville a retrouvé son apparence Renaissance.