Philippeville : consulter images et vidéos pédoporno était plus fort que lui, il a recommencé le jour de sa libération

Malgré deux avertissements donnés par la justice, l’homme a recommencé dès sa libération sous conditions. Il risque quatre ans de prison.

S.M.
Philippeville : consulter images et vidéos pédoporno était plus fort que lui, il a recommencé le jour de sa libération
©Djavan Rodriguez - stock.adobe.c

Un habitant de Philippeville né en 1983 est en détention préventive depuis huit mois. À plusieurs reprises, entre 2020 et 2022, il a consulté, téléchargé et diffusé des fichiers à caractère pédopornographique. "Une première dénonciation de diffusion d’images impliquant des mineurs a été faite en 2020. On a pu identifier Monsieur grâce à l’adresse IP et une visite domiciliaire a été réalisée le 6 août 2020.", explique le parquet de Namur.

Malgré ce premier avertissement, l’homme a continué dans ces dérives. "Une perquisition a été réalisée chez lui le 28 février 2022. Il a été libéré sous conditions mais a recommencé dès le lendemain. Ça, on le sait car, lors d’une seconde perquisition menée six mois plus tard, on a retrouvé un GSM caché derrière une plinthe. Il avait été acheté le 1er  mars alors que cela lui était interdit. Dedans, on a encore retrouvé des fichiers avec des enfants mis en scène", poursuit le ministère public qui requiert quatre ans de prison ferme.

Devant le tribunal, l’homme est en aveux des faits commis mais ne parvient pas à les expliquer. "Parce que cela vous procurait du plaisir ?", questionne le président. "Même pas, car j’ai de la compassion pour ces enfants", répond le prévenu. "Je suis prêt à faire le nécessaire une fois sorti de prison pour le comprendre.", dit-il.

Son conseil, Me Sine, met en avant le faible QI (72) de son client et plaide un sursis probatoire. Jugement le 25 mai.

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