Aviné, il se revendique des Hells Angels
Déstabilisé par le placement de son bébé en service néonatal après un accouchement difficile, le prévenu reconnaît qu’il a perdu pied.
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Publié le 19-05-2021 à 06h00
De retour de la maternité en ce 1er septembre 2017, il s’est lampé pas moins de quatre litres de vin avant d’enfourcher sa moto, façon Easy Rider. Sauf qu’avec un taux de 3,06 gr d’alcool dans le sang, son «born to be wild» a eu de sacrés ratés et s’est transformé en «banzaï» à l’approche du muret d’un pont, qu’il n’a pu éviter. Ayant repris quelque peu ses esprits, il n’a pas supporté l’arrivée des policiers. Se revendiquant des Hells Angels sous l’effet de la boisson, il a sorti un couteau qu’il a brandi à l’agent venu à sa rencontre, avant d’avancer vers lui, son arme à la main. Finalement, il acceptera de se coucher au sol et de se laisser menotter. Mais une fois à l’intérieur du fourgon, il reprendra de la vigueur, se débattant tout en injuriant copieusement les policiers.
Vu l'ancienneté de cette rébellion armée, le ministère public ne s'oppose pas à une peine de six mois de prison. Du côté de la défense, l'on plaide pour une peine de travail autonome. «Je regrette» a conclu le motard. Jugement le 22 juin.