Aider la réinstallation des réfugiés
Danaé Coquelet préfère parler de son master que d’elle. Pour le réaliser, elle s’est impliquée entièrement dans son élaboration, payant de sa personne et se rendant sur place.
Publié le 07-07-2017 à 06h00
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Voici ce qu’elle en dit: «Je termine un Master en droit de l’homme et démocratisation à l’EIUC (Centre européen interuniversitaire) de Venise dans l’objectif de me spécialiser dans le domaine des migrations forcées. Après avoir suivi des cours généraux pendant les six premiers mois à Venise, je suis partie terminer mon cursus à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth au Liban. J’y ai fait de la recherche pour mon mémoire qui traite du programme belge de réinstallation de réfugiés syriens à partir du Liban.
Le Lions Club m’a aidée à réaliser ce projet en m’octroyant une aide financière. Actuellement, la Belgique – qui a un quota de réinstallation de 1100 réfugiés par an – mène des missions de sélection au Liban afin de permettre à des individus considérés comme vulnérables de reconstruire leur vie à l’étranger.
Avec environ 2 millions de réfugiés pour 4 millions de Libanais, le Liban est aujourd’hui le pays qui accueille le plus de réfugiés au monde par habitant. Selon les estimations, le pays compterait plus de 1.5 million de Syriens sur son territoire. Pour être sélectionné par le programme belge de réinstallation, un réfugié syrien doit satisfaire un des critères de vulnérabilité du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Par exemple: victimes de torture, femmes à risques, besoins médicaux. À l’heure actuelle, la réinstallation est une des rares voies légales qui permettent aux réfugiés syriens d’accéder à un pays sûr sans devoir passer par les routes illégales traditionnelles.»
Plus d’info ici: http://www.reinstallation.be