Nalinnes-Centre: la Commune achète la salle «Notre Maison»
Jeudi soir, les élus ont voté l’achat de la salle «Notre Maison» à Nalinnes-Centre, pour la somme de 230 000€. Le dossier de la E 420 a aussi été abordé.
Publié le 13-11-2017 à 06h00
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Depuis des lustres, la salle «Notre Maison», à Nalinnes-Centre, abrite les diverses activités associatives du village et des environs. Mais cet ensemble, qui comprend une salle d’une capacité de 150 personnes, une seconde salle d’une capacité de 200 personnes autrefois utilisée par le tennis de table, une maison de deux étages et une parcelle de 13 ares, a besoin d’entretien, voire d’une réfection complète. Or le propriétaire des lieux, à savoir le comité dirigeant l’ASBL «Patrie, Foi et Sciences» (où l’on retrouve notamment Philippe Marlair et son épouse), n’est plus en nombre et ne se sent plus capable de gérer ce bien. Il souhaite passer la main.
E420: l’opposition associée
Le conseil communal, unanime, a décidé, jeudi soir, d'acquérir ces bâtiments. Coût de l'opération: près de 230 000€. «Le but est bien sûr de transformer ce lieu en discothèque avec un grand parking et des projecteurs pour la sécurité», a plaisanté Yves Escoyez (Cap Communal), provoquant l'hilarité dans la salle du conseil.
Au cours de la séance, le même élu de l'opposition est revenu sur le dossier du tracé de la E 420-N5 et sur l'actuelle enquête publique en cours pour modifier le plan de secteur. «La Commune devra remettre un avis sur cette demande de modification: l'opposition sera-t-elle associée pour que nous présentions une position commune?» demande Yves Escoyez.
Réponse du bourgmestre libéral Yves Binon: «Vous serez bien entendu associés à l'avis de la Commune. Il sera remis après ceux des comités de riverains qui seront transmis pour le 8 décembre, date de clôture de l'enquête publique. Nous venons de désigner un avocat spécialisé dans le Cwatup pour avoir des conseils. Et des commissions vont travailler sur ce sujet. Vous y serez associés.»
Deux points concernaient la collecte et le traitement des déchets ménagers. Le bourgmestre a rappelé que le montant des taxes n’était pas modifié par rapport aux années précédentes. Il s’agit d’une taxe forfaitaire pour le service minimum (par exemple 179,68€ pour un ménage de trois personnes) et d’une partie variable relative aux services complémentaires (levées supplémentaires).
Des excuses au directeur général
«Nous payons moins cher le traitement des déchets en 2017, avec les poubelles à puce, qu'autrefois avec les sacs payants, remarque Cap Communal. Mais l'opposition s'étonne surtout qu'un tiers du temps de travail de la directrice financière soit réservé pour l'enrôlement des taxes déchets. «Cette gestion demande beaucoup de travail, souligne Yves Binon. Il y a des rappels, des recours, des recouvrements.»
Plus globalement, Cap Communal a également regretté que la majorité ne procède pas à une analyse complète des statistiques sur l'entité, «afin d'inciter les citoyens à diminuer leur volume de déchets ménagers». Les deux points ont été votés majorité contre opposition. En revanche, tout le monde a voté la délégation à l'ICDI pour mener des actions, en 2018, en matière de prévention et de gestion des déchets.
En fin de conseil, Cap Communal a tenu à présenter ses excuses publiques à l'égard du directeur général Frédéric Piraux. Lors du précédent conseil communal, dans le cadre d'une motion relative à une réduction du temps de travail du directeur général du CPAS, l'opposition avait nommément adressé des reproches à Frédéric Piraux concernant son travail, sa disponibilité ou son état d'esprit. «Cette remarque a été émise dans la précipitation et a dépensé notre pensée», a insisté Cap Communal. L'incident est clos.