Gerpinnes: des élus indignes
Ce jeudi 25 mars, j’ai pu suivre le conseil communal de Gerpinnes. Si celui était très calme dans la première partie, la deuxième a renvoyé un drôle de visage aux Gerpinnois qui suivaient sur leurs écrans.
Publié le 27-03-2021 à 06h00
Exercer une fonction élective dans sa Commune, c’est aussi être la tribune de celle-ci. J’estime qu’il faut montrer une attitude digne. Ce ne fut pas le cas de la majorité.
Il n’est pas rare de voir le bourgmestre, M. Busine, user de petites phrases, d’attaques personnelles dans les différents conseils, mais ce dernier conseil communal a dépassé la norme habituelle. La moindre question, la moindre remarque, notamment sur les motions et les questions d’actualité, étaient propices pour lancer des attaques, dont les sous-entendus n’ont rien à faire dans l’exercice de la fonction.
Mais le pire de tout vient des réactions de l’échevin M. Gorez. Comment ose-t-il s’adresser de cette manière aux gens? Comment ose-t-il user d’un tel langage? Comment ose-t-il user d’une telle agressivité? Le fait d’occuper une fonction scabinale induit forcément des critiques, c’est le jeu démocratique. Il faut l’accepter, sinon il est nécessaire d’avoir une remise en question.
Ce monsieur semble aimer la formule pour illustrer son propos, je dirai donc que, même si la violence ne fut que verbale, «la violence est le dernier refuge de l'incompétence» (Isaac Asimov). Je suis honteux, en tant que Gerpinnois, d'avoir assisté à ça.
Enfin, la cerise sur le gâteau, c’est de voir toute la majorité littéralement rire des interventions, tels des enfants mal élevés. J’ose espérer que c’était plutôt par gêne de leur collègue plutôt que par soutien. J’attends que le bourgmestre siffle la fin de la récréation et se rappelle que la critique fait partie de la fonction, et qu’ils sont l’image de notre entité.