«Garder une trace des activités»
Yves Debacker, qu’est-ce qui vous passionne dans cette collection?
Publié le 18-07-2020 à 06h00
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Mon objectif est de garder des traces du passé, des associations de Gerpinnes, des activités du village. Actuellement, je possède 30 classeurs reprenant un article par page. Quand le format est trop grand, le lettrage est découpé. De temps en temps, je prends du plaisir à relire les articles. Toutes ces archives iront au cercle d’histoire et de généalogie de Gerpinnes. On me demande parfois des archives pour des expositions.
Quel est l’événement qui vous a le plus marqué depuis 1976?
Les inondations de 1987. Les articles de presse témoignent de la violence de ce qui s’est passé à Gerpinnes et à Acoz. J’ai vécu cette catastrophe en direct comme agent communal: il y a eu trois morts (un à Gerpinnes, deux à Acoz) et de nombreux sinistrés. Un autre élément marquant est l’évolution du bâti dans l’entité. Les constructions ont poussé dans tous les coins. Ce n’est plus le Gerpinnes d’antan, le temps où l’on allait jouer dans les prairies.
Avez-vous constaté une évolution au niveau de la vie associative?
Il y avait davantage de festivités dans le temps. Cette diminution s’explique par la disparition de comités. J’ai connu des grands feux à Loverval, à Acoz, à Villers-Poterie. C’est de plus en plus difficile d’avoir des bénévoles à l’heure actuelle. Moi, je suis resté dans le comité du grand feu de Gerpinnes de 1976 à 1992. Puis, l’association s’est arrêtée et je suis revenu lors de la création de l’actuel comité ATVG pour aider les jeunes: on a relancé la fête, le grand feu et le bal à lampions. Par contre, la couverture de l’actualité est meilleure aujourd’hui, notamment dans L’Avenir, d’où mon choix de m’abonner à votre quotidien.