PHOTOS | Erpion s’est remis à l’heure de la Libération
Reconstitutions, défilés, expo: Erpion s’est souvenu de la Libération de 1944, ce week-end.
Publié le 12-09-2021 à 22h00
Ce week-end, Erpion ne s’est pas mis sur son 31 mais plus exactement sur son 44 pour commémorer la libération et rendre hommage à ses héros. Une initiative qui revient au départ à Marc Robert et son Comité de Mémoire de Froidchapelle qui ont décidé, d’année en année, de passer de village en village de l’entité pour célébrer la Libération.
Erpion, choix de cette édition, a vite embrayé le pas sur surtout le comité Erpion 175-25 qui s’est vu épaulé par la Commune, le MVCG Hainaut, le foot, le S.I. de Cerfontaine et toute la population.
Dès vendredi, le camp militaire accueillait une concentration de véhicules militaires et civils d'époque comme différents stands expliquant les faits et gestes de nos soldats. Des explications dont profitaient, entre autres les écoliers. Début de soirée, une superbe exposition ouvrait ses portes dans l'église. Un travail de fourmi dont se rendait coupable Marie-Cécile George pour retracer ce que fut la guerre à Erpion. Après quoi, le «Café du Centre» reprenait vie tout comme l'école buissonnière.
La suite du week-end fut festive à souhait comme le fut la Libération: défilé de véhicules militaires, rallye du souvenir, hommages au Général Galet, enfant d’Erpion mais aussi William Odom, pilote abattu en 1943. Le foot se chargeait de la restauration mais le moment attendu était sans conteste le défilé civil et militaire en costume d’époque qui s’est finalement clôturé en un gigantesque tohu-bohu. On se serait véritablement cru à… la Libération.
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Son jeune mari, parti à la guerre, Nelly Canivet assume le travail de la ferme et le décès d'un enfant. Malgré cela, elle accueille Joseph Volvovic, petit garçon juif qui, plus tard, ne l'oubliera pas. Depuis Israël, il entreprend les démarches pour faire valoir les mérites de Nelly. En 96, le Yad Vashem lui décerne le titre de Juste parmi les Nations.
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