PHOTOS| Froidchapelle: cinq scénarios périlleux pour mettre à l’épreuve des secours de haut vol
Pour son 10e anniversaire, le Rope N’Rescue a pris ses quartiers samedi aux Lacs de l’Eau d’Heure et dimanche à Beaumont.
Publié le 05-09-2021 à 19h09
Les Lacs de l’Eau d’Heure ont été pris d’assaut samedi par les touristes en manque de soleil mais aussi par des sauveteurs venus s’exercer et s’affronter dans différentes épreuves périlleuses.
Olivier Mineur (pompier professionnel et organisateur) est très satisfait de cette 10e édition: « Nous avons une unité de secours venant de Berlin, des pompiers venant d'Ostende-Anvers, de Namur, une équipe de cordistes, des pompiers de la zone Val de Sambre, de Manage… Ils viennent ici pour se tester. Le programme est varié. En une journée, les participants sont confrontés à toutes les missions périlleuses possibles. En Belgique, il n'existe que 2 challenges comme celui-ci».
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5 épreuves attendent ainsi les équipes. La grande roue est bloquée et il faut évacuer une personne qui se trouve dans une nacelle à 40 m de haut. Une équipe GRIMP (Groupe de recherche et d’intervention en milieu périlleux) est requise sur place. Plus loin, un passant se promenant sur le pont de la Plate Taille a aperçu un corps au fond du lac à une dizaine de mètres en contrebas! Une équipe de plongeur est là mais requiert le GRIMP. Au Natura Parc, une personne de très forte corpulence (330 kg) a fait un malaise et se retrouve bloquée au sol. Une palissade non démontable de 2 m de haut empêche l’accès au brancard… Du côté du Natura Bike, c’est un vététiste qui a fait une chute mais, malheureusement, les secouristes ne peuvent l’approcher en restant en sécurité. Il va falloir faire preuve d’ingéniosité pour sauver le malheureux… Enfin, sur le lac, un baigneur en fâcheux état attend les secours sur un radeau. Il était tombé à l’eau et est en hypothermie. Ses amis ont pu l’extraire mais ils attendent une évacuation d’urgence…
Pour les différentes épreuves, des conseils et des points sont attribués par un juge mais aussi par les victimes qui sont toujours les mêmes dans chaque situation. Ils peuvent ainsi témoigner et comparer les façons dont ils ont été secourus: les sauveteurs les ont-ils rassurés? Ont-ils été secoués?. « Le but de cette journée est vraiment d'améliorer le travail des équipes. C'est une prise de conscience qui permettra aux secouristes d'être au top» ajoute Olivier.
Le dimanche, le parc de Paridaens et la Tour Salamandre accueillaient à leur tour une quinzaine de cordistes avec uniquement des épreuves en individuel.
Mercredi, ils se retrouveront pour la 2e épreuve belge à Namur: le Grimpday.