Florennes : malgré une médiation pénale en cours, il continue à violenter sa compagne
Les faits de violence conjugale ont commencé en 2020 et n’ont jamais cessé.
Publié le 22-05-2023 à 17h15
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Un Florennois d’une trentaine d’années s’est fait connaître de la justice pour des faits de violence conjugale commis en 2020, 2021 et 2022. Après une médiation pénale qui n’a pas abouti, le voilà poursuivi devant le tribunal correctionnel de Namur. “Monsieur était en couple depuis 2018. Il était dépressif et consommait des stupéfiants. Une partie de l’argent du ménage, que seule madame rapportait, passait dans ses consommations. Dans ce contexte, il a déjà couru après elle avec un couteau en main et en menaçant de l’égorger, il lui portait régulièrement des coups de coude, de pied et de poing”, explique le parquet de Namur.
Une médiation pénale a donc été envisagée en alternative aux poursuites pénales. L’homme l’a acceptée mais n’a pas pour autant changé sa manière de fonctionner. “Les faits ont perduré durant cette médiation. Monsieur consommait de l’alcool pour compenser la diminution des stupéfiants. Il buvait 5 canettes de 50cl de bière par jour, sans compter le vin. Il lui tirait les cheveux, lui portait des coups et a sectionné des fils de la voiture pour ne pas qu’elle parte”, poursuit le parquet de Namur.
Douze mois de prison avec sursis probatoire ont été requis à son encontre. Une probation que la défense estime nécessaire, également. “Monsieur a déjà suivi 45h de formation Praxis (Ndlr : destinée aux auteurs de violence conjugale et intrafamiliale). Cela a permis d’enclencher le mécanisme de compréhension, celui de savoir pourquoi il reproduisait les violences qu’il avait subies étant plus jeune. ” Jugement le 19 juin.