Morialmé: Cindy Mascaux libérée sous surveillance électronique

Le 21 octobre 2022, à Morialmé, elle avait donné un coup de couteau mortel à son compagnon, John Custers.

Jean-Luc HENRARD
 Le parquet n’a pas fait appel de la libération de Cindy Mascaux.
Le parquet n’a pas fait appel de la libération de Cindy Mascaux. ©BeM

Vendredi, la chambre du conseil de Namur-Dinant a décidé le maintien en détention préventive de Cindy Mascaux (38 ans), sous la modalité de la surveillance électronique. "Il n’y aura pas d’appel du Parquet", précise Marie Roquiny, l’attachée en communication pour le ministère public de la division Namur-Dinant, avant d’ajouter qu ’"aucun élément justifiant cette décision ne sera communiqué".

Elle assure avoir voulu se défendre

Cindy Mascaux est accusée d’avoir porté un coup de couteau mortel à son compagnon, John Custers, le 21 octobre, à Morialmé, dans une habitation non loin du circuit de Mettet. Depuis le drame, elle conteste l’intention d’homicide et assure avoir seulement voulu se défendre face aux violences exercées par la victime.

Selon les proches, leur relation était toxique et se déroulait dans un contexte d’alcool et de toxicomanie. Incarcérée depuis les faits, Cindy Mascaux a participé à une reconstitution le 9 février dernier, à Morialmé. Elle y a répété sa version des faits et a assuré n’avoir porté qu’un seul coup de couteau. Selon l’autopsie, la victime est décédée d’une plaie profonde au thorax.

En décembre 2022, Cindy Mascaux avait obtenu, de la chambre du conseil, sa libération sous bracelet électronique. Mais le parquet avait fait appel et la chambre des mises en accusation de Liège avait maintenu la jeune femme en détention. Elle est cette fois libérée, mais sous surveillance électronique.

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