Le covid n’a pas eu raison de saint Walhère

Pour la 2e année, le covid prive les Hemptinnois de leur grande fête annuelle mais ils résistent et organisent la procession coûte que coûte.

Vincent Pinton

Comme dans la plupart des villages d'Entre-Sambre-et-Meuse, c'est le jour de la marche qu'Hemptinne vit son plus beau jour de l'année. Depuis deux ans, le covid prive les villageois de ces réjouissances annuelles mais ils résistent et organisent, malgré tout, la procession en l'honneur de saint Walhère. «Cette année, nous avons déjà pu organiser un peu plus que l'an dernier», nous expliquait un officier. «La batterie a pu se joindre au cortège. Nous avons sorti les drapeaux et quatre hommes ont pu porter saint Walhère. L'an dernier, la batterie devait prester de manière statique et nous avions porté le saint à bout de bras», se souvient-il. Cette année, les festivités ont démarré samedi soir par la translation de saint Walhère de sa chapelle vers l'église. Dimanche matin, la grisaille a accompagné les marcheurs pour l'appel aux morts, la Brabançonne et le dépôt d'une gerbe au monument aux morts. Des musiciens sont venus interpréter l'hymne national et animer la messe célébrée à l'église par le Doyen Philippe Masson et son vicaire. À l'issue de l'office, les membres du corps d'office, non costumés, mais coiffés de leurs couvre-chefs habituels ont escorté la procession de chapelle en chapelle. À chacune de celles-ci, un enfant a déposé une gerbe de fleurs pour symboliser la salve. En début d'après-midi, saint Walhère a regagné son église. Les festivités se sont arrêtées là et le village a retrouvé son calme habituel. Lundi, après la messe en l'honneur des amis de la marche, saint Walhère a été reconduit vers sa chapelle pour une nouvelle année qui, on l'espère, sera plus festive que celles que l'on vient de connaître.

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