Trente ans de Trafic au départ de Florennes
Trente années de Trafic. Depuis 1983, Florennes est le centre névralgique d’un réseau qui s’étend. Y transitent 50 millions d’articles par an!
Publié le 23-09-2013 à 12h08
:focal(445x318.5:455x308.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/S5WE7GMF3ZBYVGUV454MJ6XCG4.jpg)
Les magasins Trafic fêtent leurs 30 ans cette année, en ouvrant un 75e magasin à Champion.
Cette entreprise wallonne, créée en 1983 par André et Michel Marchandise, a connu une croissance linéaire: environ 25 points de vente supplémentaires chaque décennie.
La marque se targue d'écouler 50 millions d'articles chaque année, auprès de 10 millions de clients annuels. «Un Wallon sur trois est fidèle à la marque», nous explique Thierry Quertinmont, administrateur-délégué.
Les marchandises sont centralisées dans un hall de 2,5 hectares à Florennes, avant d'être dispatchées dans l'ensemble du réseau. «Nous importons beaucoup d'Asie. Ce n'est pas nécessairement une volonté, mais le marché asiatique est incontournable», nous explique M. Quertinmont. Textile ou bazar, ce discount du non-food s'est démarqué des solderies en soignant son image. «Nous avons travaillé la présentation des magasins et leur organisation, tout en continuant à faire des économies pour conserver des prix réduits. Le sol des points de vente reste en béton, l'éclairage est simple, l'équipement standard et nous n'y avons pas installé de climatisation.» Enfin, toute la gestion du stock est informatisée et centralisée depuis le centre florennois.
«Nous employons 958 personnes, dont 200 à Florennes. Nous sommes le premier employeur privé en Entre-Sambre-et-Meuse, annonce fièrement M. Quertinmont. Chaque ouverture de point de vente permet d'engager en moyenne deux personnes à la centrale.»
Avec seulement six supermarchés en France et trois en Flandre, il reste du potentiel, après juste trente ans d'existence. «Notre volonté est évidemment de poursuivre notre croissance, mais à un rythme contrôlé. Nous restons une société familiale. Sans groupe financier derrière. En cas de perte, nous n'avons pas de filiale pour renflouer à côté!»
+ À lire dans L'Avenir Entre-Sambre-et-Meuse de ce mardi 24 septembre 2013, sur iPad ou en format PDF