Le Gaty en quatre pour la ministre

Prévue depuis son arrivée à la tête de son ministère, la ministre Éliane Tillieux vient de faire une visite au Gathy, le service d'accueil de jour pour adultes de Pessoux, une des six sections des services d'accueil de jour et de nuit pour personnes handicapées adultes non-travailleurs et service résidentiel de transition.

À Pessoux, on propose aux personnes handicapées mentales des activités de la vie courante (tâches ménagères), de cuisine (préparation de repas sains et équilibrés), des activités sportives adaptées (natation, pétanque, ping-pong, unihoc, marche, vélo...), des travaux de jardinage (tontes, tailles...) au centre et chez des particuliers, des travaux manuels (peinture, artisanat, fabrication et vente de miel, vin de fruits, par exemple), des sorties culturelles et festives...

L'argent est bien utilisé

En accueillant la ministre de tutelle, pour la première fois en 32 ans d'existence, et le collège communal, le président de l'ASBL Mutien-Marie, Michel Gengoux, a brossé un tableau de l'ASBL et insisté sur le fait que l'argent du contribuable y était bien utilisé. Il expliqua, notamment, comme de séjour pour jeunes, on était passé à des centres pour adultes puis à un service résidentiel de nuit pour adultes à Rosée et à un service résidentiel et de transition. Actuellement, l'ASBL accueille 135 personnes dans ses quatre centres de jour, un de nuit et un de transition. Mais il y a une liste d'attente d'une vingtaine de personnes. Michel Gengoux, avec la réflexion de toujours mieux employer l'argent des contribuables s'est un peu insurgé contre le fait qu'on en viendrait même parfois à créer des handicapés pour émarger à l'AWIPH. Les personnes sont-elles toujours à leur place, s'est-il demandé, en pensant notamment à des situations qui existent dans d'autres centres. Des réflexions qui ont fait tilt auprès de la ministre...

Éliane Tillieux, en approuvant les propos de Michel Gengoux, y a ajouté les objectifs qu'elle souhaite développer : l'intégration de la personne handicapée, sa reconnaissance comme citoyen, les problèmes de mobilité auxquels il faut apporter remède et l'aide qu'elle entend que les communes mettent aussi en application. Elle a ensuite rendu visite aux pensionnaires du Gaty.M. M.