Christian Colle, à (re)découvrir d'ici le 15 septembre à Couvin
L’expo hommage à Christian Colle, qui a donné son nom au centre culturel couvinois, se déroule jusqu’au 15 septembre. À découvrir.
- Publié le 08-09-2023 à 11h32
- Mis à jour le 08-09-2023 à 11h33
:focal(545x369.5:555x359.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/QOUA7SGNM5BWJPQ3VJS53FR424.jpg)
Quoi de plus normal que de rendre hommage à celui qui, de son vivant, a défendu la culture et a contribué à la fondation du centre culturel, auquel on a donné son nom: Christian Colle.
Décédé à 52 ans, Christian Colle laisse derrière lui une série d’œuvres artistiques. Nous ne reviendrons pas sur son parcours (lire dans notre article du lundi 28 août) mais lorsqu’on a connu un homme politique à la fois souriant et jovial extérieurement, on n’a pas connu la personne avec ses ressentis et ses sentiments. Il a couché toutes ses idées sur des toiles et c’est le grand étonnement de constater que son travail artistique est à l’opposé de ce qu’il laissait paraître extérieurement.
L’artiste restait très discret. Il n’a participé qu’à deux expos connues, en 1971 et en 1975. Sur les trente-six ans de peinture, de 1962 à 1998, Christian Colle a dessiné des idées assez glauques ou très interpellantes. Certaines œuvres sont titrées, d’autres non mais chaque visiteur peut se faire une interprétation personnelle et redonner un titre aux tableaux. On est parfois perturbé ou troublé. Très peu de tableaux ou dessins sont réalistes.
Les cinquante-cinq œuvres sont exposées dans un ordre chronologique et sont donc à remettre dans le contexte de l’époque.
L’exposition est complétée par une sélection d’œuvres contemporaines avec le concours du musée du Petit Format. Œuvres parfois très récentes venues de Pologne, du Mexique, de Tchéquie ou des États-Unis), elles s’inscrivent dans une continuité du travail de Christian Colle. À noter une œuvre de Jean Morette, dont notre artiste a été l’élève, et déjà prévue dans ce supplément d’exposition avant son décès récent.
Le vernissage a attiré 80 personnes, que ce soit les autorités locales que le simple quidam. L’accompagnement musical était assuré par le violoncelliste Emmanuel Tondus.
Cette exposition à découvrir absolument ne laissera personne de marbre, même le visiteur qui ne connaît rien en arts plastiques.
Jusqu’au 15 septembre, salle de l’Harmonie, Grand-Place à Couvin – Entrée libre tous les jours de 14h à 17h à l’exception du samedi.