Couvin: il s'en prend à sa compagne et aux secouristes
Condamné en avril 2021 à 40 mois avec sursis pour des faits de violence, un Couvinois né en 1962 s’est à nouveau illustré, fin 2022.
- Publié le 23-03-2023 à 20h02
- Mis à jour le 23-03-2023 à 20h11
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En avril 2021, un Couvinois né en 1962 écopait de 40 mois de prison avec sursis probatoire pour plusieurs faits de violence commis entre 2018 et 2020. Il avait porté un coup de boule à un autre individu, le 18 mai 2018 dans un café de Philippeville. Cette même année, il a aussi giflé et violé (NDLR: il parlait d’une relation consentie) sa compagne et s’est rebellé lors de l’intervention de la police. Le 15 mars dernier, le parquet de Namur a ordonné son arrestation provisoire car il ne respectait pas les conditions imposées dans le cadre de ce sursis. Parmi celle-ci: ne plus commettre d’infractions et ne plus consommer d’alcool de manière problématique.
Or, le 15 décembre dernier, ce Couvinois s’est à nouveau fait connaître pour des faits de violence, sous influence. "Je me suis rendu chez ma compagne pour prendre un sac de couchage car je me suis retrouvé à la rue. On s’est poussé puis la police est arrivée", dit-il. La dame explique l’avoir frappé avec son gsm après avoir été empoignée.
Sur un trajet de 5km, le prévenu s’est enfilé 4 canettes de 50cl de bières et s’était acheté un cubi de 3 litres de vin pour faire du vin chaud. "Durant cette même période, monsieur a lourdement chuté après avoir bu toute la matinée. Il s’en est physiquement pris aux secouristes appelés par un témoin", poursuit le ministère public qui demande la révocation du sursis. La défense demande de ne pas prononcer cette révocation. La probation venait à peine de commencer, fin 2022, et le prévenu avait entamé les premières conditions.