Claudy Noiret sera bien mayeur de Couvin en 2023
Maurice Jennequin confirme son engagement: il passera son écharpe mayorale à Claudy Noiret en 2023.
Publié le 08-10-2021 à 06h00
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À l’heure où la polémique agite de nouveau Ham-sur-Heure-Nalinnes autour de la difficile transition entre Yves Binon et Adrien Dolimont, le bourgmestre de Couvin confirme l’engagement qu’il a pris en début de mandature: il passera bien la main, comme prévu, à Claudy Noiret.
Cela se fera en 2023, «en janvier ou en juin, précise Maurice Jennequin qui rappelle que, cette année-là, il atteindra les 80 ans. Il faut raison garder… D'autant qu'au départ, je ne pensais même pas reprendre de poste d'échevin après les dernières élections. Mais quand j'ai constaté que je devais devenir bourgmestre (880 voix personnelles, NDLR), je me suis dit que je ne pouvais pas décevoir les électeurs et les membres de mon parti. J'ai donc accepté cette charge…»
En 2023, c'est dès lors Claudy Noiret, actuel échevin des Finances, qui deviendra bourgmestre. «C'est lui qui a le plus de voix après moi, au sein de la liste la plus forte de la majorité (826 voix, NDLR). S'il refuse, il ne peut même plus être échevin.»
Quant à Maurice Jennequin, il ne siégera plus du tout au conseil communal. Ce sera pour lui la fin d'un long parcours politique. «Je ne vais pas jouer les belles-mères», assure-t-il.
Des choix avant 2024
Et qui remplacera Claudy Noiret au collège, une fois qu'il sera bourgmestre? «Ça, par contre, ça reste à déterminer, tout comme le nom de la personne qui deviendra conseillère communale.»
Si l’on suit le nombre de voix, c’est Marie-José Perot (598 voix) qui devrait devenir échevine. Mais le groupe CVN (Couvin Vous et Nous) n’est pas obligé de suivre cette logique. Il pourrait préférer lancer un plus jeune, Jean-Charles Delobbe par exemple (578 voix), qui fait ses armes actuellement à la tête de l’intercommunale des sports.
Le casting pour le nouveau conseiller devrait propulser Clément Hélénus (564 voix) dans l’hémicycle local mais celui-ci, s’il peut siéger au conseil de l’action sociale, ne peut devenir conseiller tant qu’il est employé dans l’enseignement communal. Début de législature, Maurice Jennequin ne cachait pas sa volonté de faire monter au conseil son «poulain», Olivier Robin (546 voix).
Des choix seront donc à faire au sein de la liste CVN, à tous les étages, sans perdre de vue l'échéance de 2024, qui sera alors très proche. Mais d'ici là, la sérénité prime, à entendre Maurice Jennequin: «Je n'ai jamais changé d'avis et j'en ai toujours parlé très franchement, autant au sein de mon groupe politique qu'avec notre partenaire de coalition.»
Le bourgmestre, entame sa quarantième année de politique communale, puisqu'il s'est présenté pour la première fois aux élections de 1982. L'homme a déjà fait part, à plusieurs reprises, de son amertume à l'égard de l'évolution de la société et notamment des critiques subies par les mandataires, en particulier sur les réseaux sociaux. «Le travail n'est pas toujours apprécié à sa juste valeur», observe-t-il, du haut de sa grande expérience.