Couvin: encore trop de camions dans Brûly, malgré l’autoroute
Près d’un mois après l’ouverture de l’autoroute, des habitants du village pestent sur les camions qui traversent encore le village.
Publié le 27-09-2019 à 18h00
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Des habitants de Brûly ont envoyé un courrier au collège communal pour pester contre les poids lourds qui traversent le village, en empruntant la Nationale 5.
Il n’y a, en effet, plus aucune raison que le trafic international passe par là. En fin de conseil communal, sur une interpellation de Vincent Delire (Pep’s), l’échevin Francis Saulmont (MR-IC) a fait le point. Non seulement la N5 est sans issue puisque les camionneurs seront de toute façon contraints à remonter sur le contournement au sud de Couvin mais qui plus est, ils y perdent du temps, en empruntant une route sinueuse particulièrement accidentogène.
Première hypothèse émise par Vincent Delire: les transporteurs évitent la taxe OBU et le portique sur l'E420 juste après la frontière en venant de France. «Non, rétorque Francis Saulmont. La N5 entre Brûly et Couvin est aussi soumise à la taxation et ce portique n'est par ailleurs pas dédié à l'enrôlement de la taxe.»
La seule explication plausible est que des routiers suivent bêtement leur GPS qui n’est pas mis à jour.
La demande de limiter la traversée de Brûly à un tonnage de 3,5 tonnes comme cela se fait à Couvin est balayée: «On n'a pas les moyens de contrôler en permanence le charroi à Brûly», explique Francis Saulmont.
Le Service public de Wallonie a déjà dressé le constat d'un nombre important de poids lourds qui utilisent encore la N5 à cet endroit. «Nous allons lui transmettre le courrier des riverains et nous allons demander que des mesures soient prises pour inciter les camionneurs à rester sur l'autoroute.»
D'après l'échevin, qui habite le long de la N5 dans Brûly, «le nombre de camions traversant le village a diminué d'environ 60 ou 70%. Mais il en passe toujours en effet...»