Les aléas d’un long chantier
Dès ses débuts, le chantier a en effet subi plusieurs aléas. Géologiques d’abord.
Publié le 16-10-2015 à 06h00
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En 2011, un important glissement de terrain dans la vallée de l’Audry a retardé le chantier d’un an et la géologie continue de compliquer le travail nécessitant de nombreux ouvrages de renfort tout au long du trajet.
Archéologiques ensuite. 500 ha ont été diagnostiqués et 11 sites découverts dont une tombe à char exceptionnelle de 15 m2 où a sans doute été inhumée une figure aristocratique gauloise peu avant l’ère chrétienne.
Juridique aussi, avec la plainte de France environnement, suite à une compensation insuffisante des zones humides. Interrompu en février 2014, au titre de la loi sur l’eau, le chantier a repris en septembre 2014. Les mesures prises doivent permettre de compenser 70% des surfaces mesure d’ici 2017, 100% en 2020.
Sans parler du climat et des relations avec les habitants des 23 communes concernées par cet énorme jeu de chamboule-tout.