Couvin : la 2e phase du contournement est lancée

Maxime Prévot et Raymond Langendries ont lancé hier la 2e phase des travaux du contournement de Couvin, entre le Ry de Rome à la frontière française.

«Fabrice, c'est bon pour toi?…. Allez-y Monsieur le ministre!» «10,9,8,7,6,5,4,3,2,1,0 Feu!» Un boum assourdi par la distance et c'est un épais nuage de poussières qui s'envole autour de la portion de falaise réduite en moins d'une seconde à un énorme tas de cailloux. Les applaudissements fusent et les camions se remettent en action pour aller évacuer les déblais qui serviront de remblai ailleurs sur ce long chantier. Le tir de mine d'hier était semblable à tous ceux qui ont lieu depuis le début des travaux du contournement qui doit faciliter la circulation et désengorger le centre-ville, entre Frasnes et Brûly à la frontière française. Et pourtant, ce tir signait le début d'une phase d'envergure puisqu'elle concerne 8,1 km sur les 13,8 km que comptera cette portion couvinoise de la E420. Cela méritait l'attention du ministre des Travaux publics Maxime Prévot, et du président de la Sofico, l'organisme wallon chargé du financement des infrastructures routières, Raymond Langendries. Le premier a rappelé l'enjeu essentiel que représentait ce vaste ouvrage, qui doit désengorger et désenclaver Couvin, et ainsi soutenir le redéploiement socio-économique de l'arrondissement de Philippeville. «C'est un réel investissement pour l'avenir », a-t-il déclaré en soulignant que cette liaison, reliée à la A304/E420 en cours de construction côté français, deviendra un axe de transport européen entre le nord de l'Europe et le pourtour méditerranéen. Un avis que partage le président de la Sofico, qui a sur cet argument gagné la participation, à raison de la moitié du budget total du chantier (130 millions d'€), de la Banque européenne d'investissement.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...