La découverte d’un monde brut
« On ne devient pas spéléo, on naît spéléo » ! Tel était le leitmotiv des membres du Groupe Spéléo de Charleroi et de l’Association spéléologique et archéologique de Gouy, chargés d’organiser les Journées nationales de Spéléologie aux Grottes de Neptune pour la 5e fois.
Publié le 11-10-2013 à 06h00
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Près de 150 personnes ont coiffé casque, combinaison et bottes pour une immersion sous terre d’1 h 30 environ, à la découverte des entrailles de Neptune. Moment passionnant, « flippant » mais innovant pour la plupart. La balade, identique aux années précédentes, parcourait le chemin touristique sous un angle différent et se terminait par un passage de rivière. Après quelques explications d’usage et de précautions en matière de sécurité, tous ces touristes du dessous de la terre, par groupe de 10 personnes maximum, ont entamé leur descente.
Outre ces journées destinées au grand public, les deux clubs de spéléo se sont attachés à une tâche fastidieuse et de longue haleine: la mise à jour de la topographie des grottes. Durant leur visite des cavités, les spéléologues prennent toutes les mesures destinées à déterminer les pentes, largeurs, longueurs, orientations,… en vue de réaliser divers plans de coupe. La boucle de la partie touristique a déjà été réalisée, ainsi que d’autres réseaux mais il reste beaucoup à faire. Certains endroits étant particulièrement escarpés, la prise d’indicateurs reste difficile mais les spéléologues ne désespèrent pas et continuent leur bonhomme de chemin qui prendra certainement plusieurs années.
V.Co.