L’art de rêver à la salle de l’Harmonie
Ils sont jeunes et artistes à la fois, ils touchent à la peinture ou à la scène et ils ont voulu faire rêver Couvin l’espace d’une journée.
- Publié le 22-04-2013 à 06h00
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Les deux organisateurs, Sarah Vermeulen et Jarno Lambotte, y croyaient dur comme fer au succès, et ils l’ont eu. Leur projet: d’abord consacrer une journée à marier l’art pictural et l’art de la scène, l’un venant en complément de l’autre, mais surtout la volonté de créer une exposition d’art basée sur les rêves.
Deux spectacles en un même endroit, celle de la toile et l’autre du théâtre, ce n’est pas banal. Eux, ce sont des anciens artistes des «Beaux-Arts» de Namur. Ils sont venus exposer de nombreuses toiles qui traitent du rêve. Autour de ces toiles, des comédiens du conservatoire de Mons sont venus jouer des saynètes à plusieurs reprises durant la journée. Et pour ceux qui le désiraient, l’exposition se clôturait par un débat ouvert à tous sur les différentes interprétations du rêve dans notre culture; mais surtout, à travers différentes formes d’arts.
Le but de ces jeunes est de se faire connaître, mais aussi et surtout d’inciter la population à s’intéresser à l’art quel qu’il soit. C’est la raison pour laquelle l’entrée était gratuite.
Le déplacement en valait la peine. Ainsi qu’après m’être fait plaisir à regarder les toiles, j’ai pu jouir d’un spectacle de jeunes comédiens.
Arrivé vers 15 h, je n’ai quitté les lieux qu’à 16h30, avec l’impression de n’y être resté qu’un quart d’heure. C’est dire la qualité et le plaisir trouvé dans cette présentation mixte.
Ce type d’activité mérite d’être encouragée et réitérée, mais en l’annonçant mieux pour qu’un large public en profite. Pour cette fois, seul le bouche-à-oreille a fait office de campagne de publicité. Et cela n’a pas mal fonctionné puisqu’il y avait en permanence une dizaine de visiteurs et parfois plus. Qu’en aurait-il été avec une annonce plus médiatique!
M. V.