Un échange européen plutôt rassurant
Couvin a participé à un échange entre plusieurs villes d’Europe. Une grande première qui a permis de se rassurer.
:format(jpg):focal(545x369:555x359)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/ZWP5CD3JZ5HRXGMLA2E7G7BTPE.jpg)
Publié le 17-11-2012 à 07h00
C’est une première. La Ville de Couvin a participé à un échange européen, en ce début novembre. Certes, l’Athénée Jean Rey a déjà échangé de nombreuses fois au sein du réseau Comenius. Mais des rencontres entre municipalités, Couvin ne connaissait pas.
«C'est Bruno Buchet, de Viroinval, qui nous a proposé de le faire en 2011, nous explique Raymond Douniaux, bourgmestre couvinois. Viroinval y a participé pendant de nombreuses années. Il nous a suggéré d'y prendre part à notre tour…»
Didier Laurent, de la Plate-forme Jeunesse viroinvaloise, a d’ailleurs servi de lien pour introduire Couvin dans ce milieu qu’il connaît, à l’occasion de cette rencontre.
La délégation était assez restreinte, pour cette première participation: outre le bourgmestre et sa compagne, c’est le commissaire Demarez, chef de zone, et son épouse, qui ont débarqué en Italie fin octobre. Le commissaire parle un peu italien et anglais. Il a pu servir d’interprète…
Durant le séjour, les quatre Couvinois ont échangé des expériences au sein de diverses commissions:
– sur les échanges entre jeunes talents;
– sur les échanges entre personnes (scolaires ou individuels);
– sur les échanges entre jeunes entrepreneurs (stages dans des secteurs déjà développés dans une ville participante);
– sur les problèmes sociaux;
– sur les bonnes pratiques de gestion des déchets.
On se plaint toujours de Couvin. Mais face aux participants grecs, italiens, maltais et portugais, les Belges faisaient figures d’exemple, à plusieurs reprises.
«Ils ont été fort intéressés par notre système de recyclage des déchets, par exemple, nous ont expliqué Raymond Douniaux et Christian Demarez. Dans le sud, le tri n'est pas organisé comme ici…»
Autre sujet évoqué: la filière bois. «Nous avons échangé avec la ville portugaise de Lousa et nous nous sommes rendu compte qu'ils avaient beaucoup de forêts chez eux. Eux avaient des papeteries, qui ne se portent pas bien. Nous avons évoqué la filière bois de Mariembourg, avec Seco-Bois et Stabilame par exemple. Ils se sont montrés très intéressés…»
Tous ces échanges, finalement, ont permis de se rendre compte de la qualité des services rendus par le secteur public, même dans une petite ville comme Couvin, où l’on a pris l’habitude de se plaindre…
«À Locri, où nous étions, en Italie, ils n'ont pas de ligne ferroviaire et l'autoroute est en construction depuis des années, mais ils sont à 80km d'une grande ville. C'est bien pire que chez nous, témoigne le mayeur. Ils n'ont pas d'évacuation d'eau dans les rues quand il pleut. Les déchets abondent dans les rues: nous sommes bien, à Couvin!»
En décembre, les échanges se poursuivront, à Malte. Cette fois, cinq Couvinois participeront, issus de secteurs comme l’Enseignement et le travail social. L’idée, à nouveau, sera d’établir un maximum de contacts et de puiser des idées pour le développement ou l’amélioration de projets à Couvin.
Sur le même sujet