Peu de soutien au x cins îs par le Lait des pachîs
Lors de la précédente crise du lait, Coferme a lancé le Lait des pachîs en Entre-Sambre-et-Meuse. Le public ne répond que trop peu.Lors de la précédente crise du lait, Coferme a lancé le Lait des Pachîs en Entre-Sambre-et-Meuse. Le public ne répond que trop peu.
- Publié le 28-11-2012 à 07h00
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Faites un sondage et demandez, aux Intersambriomosans s’ils sont solidaires avec leurs fermiers. Une large majorité se dégagera pour revendiquer, avec nos cinsîs, une meilleure rémunération de leur travail.
Force est de constater, pourtant, que peu de gens embrayent lorsqu’il faut mettre la main au portefeuille!
Alors que des agriculteurs de notre région ont déposé leur fourche une journée, hier, pour manifester à Bruxelles, nous nous sommes inquiétés de la vente de leur lait dans nos supermarchés.
Souvenez-vous. En 2009, alors qu’ils dénonçaient déjà les pertes engendrées par la production de l’or blanc, les fermiers, via leur coopérative Coferme, décidaient de lancer leur propre filière de distribution de lait, sous la marque «Le Lait des Pachîs».
L’objectif? Par une filière courte, remettre en valeur le produit et assurer une rentabilité supérieure à leur activité.
Dès 2010, des poches en plastique remplies de lait entier ou demi-écrémé faisaient leur apparition dans les magasins de la région. L’objectif? 300 000 litres vendus par an.
Deux ans plus tard, alors que les fermiers sont à nouveau dans la rue, le bilan de cette opération n'est pas réjouissant. La population, semble-t-il, n'a pas pris la mesure des enjeux qui se cachent derrière ces pochettes laitières. «Nous sommes très loin de nos objectifs, concède Benoît Wauthy, gérant de Coferme. Nous sommes même loin de la moitié de ces objectifs.»
À terme, c’est carrément la survie du produit qui pourrait être remise en cause, si la situation ne se relève pas. Outre évidemment l’espoir d’un plus grand soutien du public aux agriculteurs de la région, Coferme a surtout évalué son produit, son fonctionnement et sa distribution. Diverses mesures seront envisagées pour tenter de redresser la barre.
Pour la filière laitière de la région, les enjeux sont bien plus importants qu’un simple accroissement des profits. C’est de l’avenir d’un métier ancestral qu’il s’agit.
Faites un sondage et demandez, aux Intersambriomosans s’ils sont solidaires avec leurs fermiers. Une large majorité se dégagera pour revendiquer, avec nos cinsîs, une meilleure rémunération de leur travail.
Force est de constater, pourtant, que peu de gens embrayent lorsqu’il faut mettre la main au portefeuille!
Alors que des agriculteurs de notre région ont déposé leur fourche une journée, hier, pour manifester à Bruxelles, nous nous sommes inquiétés de la vente de leur lait dans nos supermarchés.
Souvenez-vous. En 2009, alors qu’ils dénonçaient déjà les pertes engendrées par la production de l’or blanc, les fermiers, via leur coopérative Coferme, décidaient de lancer leur propre filière de distribution de lait, sous la marque «Le Lait des Pachîs».
L’objectif? Par une filière courte, remettre en valeur le produit et assurer une rentabilité supérieure à leur activité.
Dès 2010, des poches en plastique remplies de lait entier ou demi-écrémé faisaient leur apparition dans les magasins de la région. L’objectif? 300000 litres vendus par an.
Deux ans plus tard, alors que les fermiers sont à nouveau dans la rue, le bilan de cette opération n'est pas réjouissant. La population, semble-t-il, n'a pas pris la mesure des enjeux qui se cachent derrière ces pochettes laitières. «Nous sommes très loin de nos objectifs, concède Benoît Wauthy, gérant de Coferme. Nous sommes même loin de la moitié de ces objectifs.»
À terme, c’est carrément la survie du produit qui pourrait être remise en cause, si la situation ne se relève pas. Outre évidemment l’espoir d’un plus grand soutien du public aux agriculteurs de la région, Coferme a surtout évalué son produit, son fonctionnement et sa distribution. Diverses mesures seront envisagées pour tenter de redresser la barre.
Pour la filière laitière de la région, les enjeux sont bien plus importants qu’un simple accroissement des profits. C’est de l’avenir d’un métier ancestral qu’il s’agit.