La belle expérience de l’échange de jeunes avec le Rotary Chimay-Couvin
Les participants au programme d’échange du Rotary apprennent une langue étrangère, découvrent une nouvelle culture et deviennent ainsi de véritables citoyens du monde. Témoignages.
- Publié le 15-09-2023 à 15h11
- Mis à jour le 15-09-2023 à 15h13
Louanne Georgery, 18 ans habite à Frasnes ; elle est rentrée du Brésil au mois de juillet après un séjour de 10 mois dans une famille brésilienne. "J’ai entendu un jour des amis de mes parents parler de leur fille qui était partie dans le cadre d’échanges aux États-Unis. J’avais 11 ans, cela m’a marqué et mon idée de partir est née à ce moment-là. J’ai vraiment démarré le projet 18 mois avant de partir. Il faut compter un an pour concrétiser un tel projet. Il y a des réunions de sélection afin de voir quelles sont les motivations du candidat et vérifier que l’idée vient du jeune et pas des parents. Mes parents ont aussi été questionnés pour évaluer ma capacité à réagir et sur leurs capacités aussi à recevoir un jeune pour séjourner chez eux. Le 18 août 2022, j’embarquais pour Sao Paulo et je suis restée dans cet état, à Rio Das Pedras, une ville de 31 000 habitants. Malgré les contacts via internet préalables, j’étais dans un état de stress et d’excitation face à ce saut dans l’inconnu. Dans ma famille d’accueil, il y avait deux filles dont une qui est partie peu après pour l’Italie. Heureusement la famille parlait anglais et le contact s’est établi facilement. En arrivant je ne connaissais que quelques formules de politesse et le séjour m’a permis d’apprendre le portugais, que je parle maintenant couramment. J’ai suivi un cursus scolaire, j’ai visité Rio de Janeiro, le sud du Brésil et les fameuses chutes d’Iguazu. J’ai fait un road trip de 26 jours au Nord-Est du Brésil et un autre voyage en Amazonie, chaque fois avec un groupe d’une cinquantaine d’étudiants. J’ai été reçue par plusieurs groupes de Rotariens afin de faire des exposés sur la Belgique. J’ai gagné beaucoup d’assurance, une facilité pour m’exprimer et je me suis fait beaucoup de connaissances avec qui je corresponds toujours. Je ne sais pas encore exactement dans quel domaine je vais m’engager mais une chose est certaine, je travaillerai dans un secteur où je pourrai voyager."
Entre stress et excitation
Louve Pire, 17 ans habite à Macon et est partie à Palerme en Italie pour 10 mois. "À deux jours du départ, on peut comparer mon état d’esprit à une montagne russe, des moments d’excitation en faisant mes préparatifs, la hâte d’y être, et des moments de stress à l’idée de quitter mes parents et mes amis pour 10 mois. Maintenant, je réalise pleinement que le moment de la séparation approche ! J’ai eu quelques contacts avec ma famille d’accueil où je resterai 4 mois, et les deux autres familles me seront présentées sur place. Bien que j’aie terminé mes études secondaires au Collège à Chimay, on m’a inscrite en 5e en Italie. Je ne pouvais pas m’inscrire en terminale. La rentrée des classes en Italie se fait le 13 septembre, ce qui me laisse un peu de temps pour m’acclimater."
Depuis notre entrevue, Louve est bien arrivée dans sa famille d’accueil, sa sœur d’accueil lui a déjà fait faire pas mal de connaissances mais le seul problème est que peu de gens parlent anglais et elle doit se débrouiller avec le peu d’italien qu’elle connaît. Mais gageons que bien épaulée, elle y arrivera rapidement.