En visite à l'hôpital pour la faune sauvage de Virelles
Plus de 50 groupes ont visité le CREAVES de Virelles durant ce week-end de Pentecôte. Un moment privilégié partagé entre visiteurs et soigneurs.
- Publié le 02-06-2023 à 10h34
- Mis à jour le 02-06-2023 à 10h36
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Depuis déjà 16 ans, le CREAVES (Centre de Revalidation des Espèces Animales à l’État Sauvage), encore hébergé par l’Aquascope jusqu’à son déménagement dans les bâtiments de l’ancienne Grange aux Papillons, organise au mois de mai sa "journée de découverte". Le Centre, d’habitude fermé au public pour garantir la quiétude totale des animaux en cours de convalescence, ouvre exceptionnellement ses portes aux visiteurs. Cette année encore, des visites privatives ont permis à 51 groupes ou familles de rencontrer les animaux soignés et d’en savoir un peu plus sur son fonctionnement.
Parmi ces visiteurs, la famille Gilliard de Ham-sur-Heure, dont c’était la première visite au Centre: "Auparavant, nous étions informés de l’organisation de ces portes ouvertes après coup. Cette fois, nous venons pour profiter du site et des explications. Ces visites personnalisées accompagnées par un bénévole correspondent à ce que nous attendons. Nous recevons toutes les explications quant au fonctionnement du CREAVES et obtenons toutes réponses à nos questions. C’est vraiment la formule adéquate pour visiter l’endroit", raconte M. Gilliard.
Ce sont quelque 900 animaux, qui annuellement, sont soignés par les 30 bénévoles et la vétérinaire, tout aussi bénévole: "Parmi les animaux soignés actuellement, des bébés Moyens-Ducs et des chouettes hulottes, des merles, beaucoup d’oisillons que l’on aurait dû remettre dans leur nid car, lors de premiers essais de vol, ils n’y arrivent pas. C’est tout à fait normal. Le mieux est de les laisser là où ils sont, sauf s’ils sont menacés par un prédateur." Et au milieu d’une grande volière, un cygne. "Il provient de Mons, d’un étang privé. On lui a sans doute mal coupé le bout des ailes pour qu’il ne puisse pas voler. Alors, après les soins, il sera sans doute relâché sur le site même car nous avons déjà des cygnes sur les étangs", explique Geneviève Mertens, la coordinatrice des bénévoles. Le hérisson est un animal souvent soigné au centre. Non seulement pour les accidents dus aux tondeuses robots et débroussailleuses, mais aujourd’hui atteints d’une bactérie qui infecte les doigts de ces petits mammifères bien utiles dans nos jardins.
Si vous souhaitez devenir soigneur bénévole, les candidatures peuvent se faire par mail conservation @aquascope.be ou par téléphone 0496 81 87 22