Les demandeurs d’asile arriveront à Walcourt en juillet

Une cinquantaine de personnes ont pris part à la réunion d’information sur l’ouverture d’un centre d’accueil temporaire pour demandeurs d’asile.

Vincent PINTON
 La bourgmestre Christine Poulin (PS) a introduit cette réunion d’information sur l’ouverture prochaine d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile.
La bourgmestre Christine Poulin (PS) a introduit cette réunion d’information sur l’ouverture prochaine d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile. ©ÉdA – 60648992277

Comme nous vous l’annoncions dans nos éditions de ce mardi, un centre d’accueil temporaire pour demandeurs d’asile ouvrira prochainement ses portes à Walcourt. Une réunion d’information était organisée mardi soir à l’attention des riverains. Une cinquantaine de personnes y ont pris part dans une atmosphère constructive. Avant de céder la parole à Samuel Escalier, directeur du centre Fedasil de Florennes, dont dépendra ce centre temporaire, la bourgmestre Christine Poulin (PS) a accueilli le public en expliquant le contexte du projet. "Notre pays fait face à une crise de l’accueil et Fedasil est à la recherche de bâtiments pour héberger les demandeurs d’asile dans de bonnes conditions", explique-t-elle. "À Walcourt, il se fait que les infrastructures de l’ancien centre de séminaire de l’ONEM sont temporairement disponibles et correspondent parfaitement à l’organisation d’un centre d’accueil collectif. C’est la raison pour laquelle Fedasil a décidé de louer ce bâtiment qui permettra d’accueillir 49 demandeurs d’asile", précise-t-elle. La plupart des personnes qui seront hébergées à Walcourt le sont déjà au centre Fedasil de Florennes pour l’instant. Elles emménageront à Walcourt sur base volontaire et il s’agira, principalement, de familles composées de deux, trois, voire quatre personnes, de couples ou de personnes isolées. Elles proviennent d’Afghanistan, Syrie, Palestine, Somalie, Erythrée… "Il s’agit de personnes ayant introduit une demande de protection internationale et la durée de leur séjour varie en fonction du temps que les instances prennent pour examiner leur demande. Celle-ci est de quinze mois en moyenne", expliquent les représentants de Fedasil.

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