Mousses, sphaignes et hépatiques répertoriées sur une dizaine de sites en province de Namur
Comment évoluent les bryophytes, sur les lieux répertoriés en 2015 ? Des naturalistes ont réalisé un inventaire sur 10 sites namurois.
Publié le 16-02-2023 à 10h30 - Mis à jour le 16-02-2023 à 10h31
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Dans le prolongement d’un atlas des bryophytes de Wallonie édité en 2015 au terme d’une dizaine d’années d’étude de terrain un peu partout en Wallonie, quelques spécialistes sont retournés sur le terrain, à la faveur de subventions du Service public de Wallonie. Reparcourir tous les sites wallons était impossible. L’état des lieux a été donc été concentré sur la province de Namur, grâce à un projet de la Fondation Philippe De Zuttere.
"Pendant une année, Olivier Roberfroid, bryologue et naturaliste, a parcouru et inventorié plus d’une dizaine de sites de la province, nous explique Camille Cassimans, de la Fondation. Aidés par Christine Scheirlinckx et divers bryologues amateurs ou confirmés, ils ont pu réaliser des inventaires précieux pour la gestion des sites naturels, qu’ils soient en Natura 2000 ou pas."
Parmi ces sites, épinglons la réserve naturelle de l’Escaille à Gembloux, le Tienne de Merlemont, le grand Tienne de Villeret à Mazy, la tourbière de Cul-des-Sarts, Les Culées (parcelle ouest) à Matagne-la-Petite, les Poudreries (entrée sud) et Molinietum du bois de Comogne à Matagne-la-Grande, le Contiennau à Olloy-sur-Viroin, le Baquet à Agimont, le Gros tienne du Bi à Dailly, le Tienne de Rouillon à Dinant, l’ancienne carrière Falji à Falisolle, la carrière Asty-Moulin à Namur, les rochers de Moniat à Dinant ou encore le fond de Noye à Olloy.
Cet état des lieux a été couché sur papier. Il sera bientôt disponible sur Internet ou en version papier.
Pour chaque lieu, des recommandations sont suggérées pour le maintien des espèces de mousses, sphaignes et hépatiques. "Cela peut être le fait d’attirer l’attention sur le danger lors de débardages ou encore sur la présence d’une végétation qui étouffe les bryophytes", nous explique Camille Cassimans.
Au fil des études, des spécimens ont été ramenés à Vierves, à la Maison de la Bryologie située à la rue Fontaine Saint-Joseph. Là, ils ont été étudiés de façon plus précise, au binoculaire notamment.
Le résultat de ces recherches est détaillé en 44 pages téléchargeables prochainement sur le site web www.nowellia.be. Il peut déjà être commandé en version papier au prix de 15 euros pour la Belgique, en s’adressant par mail à nowellia@skynet.be.