Walcourt: Théo Groenne, meilleur Best model du monde
En participant au concours " Best model for Belgium ", Théo Groenne ne pensait pas le remporter, et encore moins celui de " Best model of the world ".
Publié le 05-02-2023 à 17h30 - Mis à jour le 07-02-2023 à 09h01
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Théo Groenne, vous avez remporté les concours « Best model for Belgium » et « Best model of the world ». Tout cela s’est déroulé très rapidement. Expliquez-nous ?
Lorsque j’ai vu une annonce sur les réseaux sociaux pour le concours « Best model for Belgium », ça m’a rappelé le concours « Fashion kids » auquel j’ai participé à Charleroi lorsque j’avais 14 ans. Comme je me lance dans la comédie et l’acting, je me suis dit que ce concours pourrait peut-être m’aider à me faire repérer par des photographes ou des agences. Je me suis donc inscrit, sans ambition particulière, à ce concours dont la finale s’est déroulée mi-novembre à Anvers.
Comment s’est déroulé ce premier concours national ?
J’ai passé toute une série de shooting et de casting. J’ai défilé dans différentes tenues ; ce qui m’a permis de rencontrer des stylistes, des représentants de marques de vêtements… On sent que c’est monde très particulier et un milieu très strict où les candidats prennent soin de leur corps et de leur image. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’un concours de beauté comme il en existe pas mal.
Le fait d’avoir remporté ce concours vous a ouvert les portes du « Best model of the world » ?
Tout à fait. J’ai été sélectionné pour représenter la Belgique à ce concours qui s’est déroulé début décembre à Istanbul, en Turquie. Sur les trente-cinq éditions, il s’agissait de la 25e participation de notre pays et de sa première victoire.
Comment s’est déroulé ce concours mondial ?
J’ai passé une semaine dans un magnifique hôtel d’Istanbul et j’avais l’impression que mes moindres faits et gestes étaient observés et pris en compte par le jury: ça allait de la manière dont je m’adressais au personnel de l’hôtel, à la manière de me tenir, de marcher, le regard, la politesse, la ponctualité… C’était assez impressionnant d’arriver dans ce monde-là mais c’est dans ces concours que les agences repèrent les mannequins.
Quelles sont vos impressions au terme de cette expérience ?
Elle m’a permis de rencontrer des gens qui dégageaient une énergie de dingue. Comme dans tous les milieux et dans toutes les compétitions, il y avait bien entendu des jalousies entre candidats mais, globalement, ça s’est très bien passé et je ne regrette absolument pas d’y voir participé.
Fort de ce titre de « Best model of the world », quels sont, à présent vos objectifs ?
Ce titre ne me fait absolument pas tourner la tête. Mon objectif prioritaire reste, tout d’abord, de terminer mon bachelier en électromécanique à Liège. Depuis le mois de juin de l’année dernière, j’essaie de me faire repérer par des cinéastes pour tourner dans des films. J’ai commencé comme figurant et, à présent, je tourne de courtes séquences comme, par exemple, le rôle d’un barman qui sert un verre dans un bar. Celles-ci peuvent être récupérées pour être, éventuellement, intégrées dans un film. Si des photographes, des agences cinématographiques, des maisons de haute couture souhaitent me rencontrer, je suis à leur disposition.