Le Chemin de l’Eau d’Heure, de Cerfontaine à Charleroi
Le chantier naval de Thuin, l’ancienne gare de Chimay et le Chemin de l’Eau d’Heure figurent dans la sélection des projets retenus pour être subsidiés par l’Europe.
Publié le 18-01-2023 à 17h16 - Mis à jour le 18-01-2023 à 17h17
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/J6IVVRV3RNCD3BJD7B5U3XQRRM.jpg)
Outre Thuin, un autre projet sélectionné par Charleroi Métropole pour être financé par le fonds Feder (40%), la Région wallonne (50%) et le porteur (10%) est l’aménagement du Chemin de l’Eau d’Heure, partant de la source du cours d’eau à Cerfontaine pour rejoindre son embouchure avec la Sambre à Charleroi. " La conception de ce chemin de 47 kilomètres est estimée à 4,5 millions d’euros, détaillait le bourgmestre de Cerfontaine en juin dernier. Chaque commune devant financer les 10% du coût du tracé sur son territoire, cela coûtera 57 000 € à Cerfontaine ". Le Chemin de l’Eau d’Heure traversera six entités, en restant le plus proche possible des berges de la rivière: Cerfontaine, Froidchapelle, Walcourt, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Montigny-le-Tilleul et Charleroi.
" Le parcours est vraiment étonnant, par le mélange industrie et campagne, la nature, les lacs et les barrages. On progresse petit à petit vers la nature depuis la ville, avec des vues formidables " expliquait en juin dernier Jean-Philippe Lebeau, président du Contrat de rivière Sambre et affluents et du comité de pilotage du " Chemin de l’Eau d’Heure ". Depuis Charleroi, le tracé à l’étude part de Marchienne-au-Pont, passe par la Carrière du Brunchêne, la carrière de Montigny-le-Tilleul et le N de Bomerée en direction de Jamioulx. "Là, il y a déjà des tracés qu’il faudra relier entre eux." On descend vers Ham-sur-Heure et Cour-sur-Heure, avec déjà des chemins existants. "Puis là, il faudra négocier des passages, parce qu’il n’y a pas de chemin le long de l’Eau d’Heure, que des terrains privés. Puis on arrive à Walcourt, et là il faudra voir si on peut s’éloigner de la route des barrages, qui longe déjà la rivière, vers Silenrieux. Pour ne pas être collé à une route. Puis une fois aux barrages, plus de problème: les promenades existent déjà sur le site des Lacs et vers la forêt du Pays de Chimay, où 150 km de sentiers sont présents pour relier les GR de la France et du Namurois."
Pour renforcer le côté "promenade" et ne pas laisser ce chemin qui se veut aussi touristique aux seuls randonneurs confirmés, plusieurs boucles et des interconnexions avec des chemins et des promenades existantes seront effectués tout au long du tracé.
Il s’agit d’un itinéraire de mobilité douce, de lien entre les villages et vers Charleroi, tout en créant un levier touristique. Avec ce dossier, il y a la volonté de mettre en évidence les paysages et le patrimoine tout en proposant une nouvelle offre de balade avec bivouacs, signalétique et équipements d’accueil. Le parcours ne sera pas macadamisé. Il sera juste équipé et entretenu.