Le parc national de l'Entre-Sambre-et-Meuse est reconnu par le Gouvernement wallon
Comprenant Chimay, Couvin, Froidchapelle, Momignies et Viroinval, le territoire concerné couvre, actuellement, 22 129 hectares.
Publié le 09-12-2022 à 15h00 - Mis à jour le 09-12-2022 à 15h01
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Il s’agit du projet 98 du plan de relance de la Wallonie: la création de deux parcs nationaux.
Ce vendredi, le gouvernement wallon a nommé l’Entre-Sambre-et-Meuse et la Vallée de la Semois à ce titre et, par cette même occasion, a offert une manne de 15 millions d’euros environ chacun pour le lancement d’une série de projets devant booster les régions concernées. Les finalités: préserver une biodiversité de qualité, tout en la mettant en valeur… une fameuse gageure.
Cette subvention européenne, obtenue dans le cadre de la résilience d’après Covid, est à liquider d’ici 2026, le temps de mettre ces deux parcs nationaux sur les rails. Après cette date, ils doivent assurer leur autosuffisance financière… a priori du moins.
Au départ, sept régions avaient déposé leur candidature à ce titre. Il y a juste un an, la Famenne-Ardenne, les forêts de Brabant et celle de Saint-Hubert avaient été écartées. Restaient en lice les Hautes Fagnes, la Forêt d’Anlier, la Vallée de la Semois et l’Entre-Sambre-et-Meuse. Ce sont donc ces deux dernières qui ont été retenues et qui recevront ce titre, apparenté à un label, qui devrait par ailleurs faciliter l’obtention d’autres aides financières par la suite.
Le parc national de l’Entre-Sambre-et-Meuse s’étend sur cinq communes: Chimay, Couvin, Froidchapelle, Momignies et Viroinval. Le territoire concerné couvre, actuellement, 22 129 hectares répartis sur trois zones naturelles: la Fagne (31% du territoire), l’Ardenne (51%) et la Calestienne (18%).
Le parc national devrait employer 13 équivalents temps plein pour le développement de fiches-projets dans le domaine de la nature et de la biodiversité, de la mobilité, de l’écotourisme, du développement économique et de l’éducation.