Moniquet : "Optimiste pour la suite de cette Vuelta"
Nouvel épisode du journal de bord de Sylvain Moniquet sur le Tour d'Espagne, à l'aube de la seconde semaine.
- Publié le 04-09-2023 à 15h26
- Mis à jour le 04-09-2023 à 15h37
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/234ON2KVOFCDXNTMEWWUVBIXPI.jpg)
Sylvain Moniquet a apprécié, ce lundi, la première des deux journées de repos de la Vuelta. L'occasion de faire le bilan des neuf premières étapes, depuis le départ de Barcelone. S'il n'a pas encore été chercher le résultat qu'il espère sur le dernier Grand Tour de la saison, le grimpeur namurois reste satisfait de son entrée en matière. "Je sens que je suis en forme, les sensations sont bonnes, raconte le coureur de Lotto-Dstny. Les échappées en première semaine, ce n'est habituellement pas ma tasse de thé, mais j'ai quand même su y aller à deux reprises."
Dont samedi, sur une très difficile étape. "J'avais coché cette journée, sur les routes très vallonnées de Calpe, que je connais bien (NdlR: les coureurs y vont régulièrement en stage en hiver). C'était un bon coup, j'étais avec mes coéquipiers Thomas De Gendt, Lennert Van Eetvelt et Andreas Kron. Notre avance est montée à six minutes, mais Jumbo-Visma en a décidé autrement et a fait chuter l'écart à deux minutes. Quand le peloton allait me reprendre, je me suis relevé, avec l'idée de remettre cela dimanche."
Mais, le lendemain, de fortes rafales de vent ont provoqué des bordures quasiment dès le départ. "C'était super-nerveux, cela a vraiment été la guerre, continue Sylvain Moniquet. J'étais déçu, car je visais l'échappée. Mais je retiens que les sensations sont bonnes. Je ne peux être qu'optimiste pour la suite du Tour d'Espagne."
Qui passera ce mardi par un chrono, avant une étape propice aux baroudeurs, comme lui, mercredi.