Union Namur: le projet de coopérative en marche
Mercredi soir, l’Union Namur a présenté son projet de coopérative destiné à amener les fonds nécessaires à la Nationale 1.
Publié le 24-05-2023 à 23h02
:focal(545x417.5:555x407.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/NAPXFXBY7FDWHHAWNRMEGSRBEE.jpg)
Les dirigeants de l’Union Namur ont présenté mercredi soir au Business village d’Écolys le projet d’une coopérative, après deux montées qui ont amené le club en N1. Le but est de constituer un capital d’un million d’euros (en mille parts) couvrant les contrats de joueurs, aux côtés de l’ASBL du matricule 156 qui conservera les bénévoles, les subsides et les jeunes éventuels. Elle fonctionnera sur le modèle des "socios", rebaptisés ici "Merlios". Les "Merlios" seniors représenteront les investisseurs (10 parts minimum) qui devront se manifester pour le 23 juin, et les Merlios juniors (5 parts maximum) seront inscrits entre le 24 juin et le 31 juillet. Ceux-ci seront représentés respectivement par 2 voix et 1 voix au C.A. qui comportera aussi 3 membres de l’ASBL.
Présent, le bourgmestre Maxime Prévot a rappelé l’historique réaffirmant que toute ville souhaitait avoir un club de foot performant. "Dans la gestion passée les interlocuteurs changeaient trop souvent. L’histoire du stade était aussi liée aux résultats. Néanmoins la ville a assumé quand le club était en D2… et la garantie de 200 000 € quand il a fait faillite. N’oublions pas le centre de jeunes créé à Mascaux et l’engagement du club d’aller à Jambes à l’époque. On veut réussir ce transfert avec des dirigeants présents depuis trois ans qui ont des résultats sportifs. La vente du terrain Bas-Prés sera restituée au club. L’envie d’aider est donc réelle". Salvatore Curaba (RAAL) et Pierre Locht (CEO du Standard) ont ensuite pris la parole. Le premier rappelant l’importance de fédérer autour d’un club ainsi que la genèse du projet de coopérative qui soutient aussi la RAAL. Le second a insisté sur la nécessité de plus de concurrence au sein du foot wallon pour générer de l’enthousiasme. Une septantaine d’investisseurs potentiels a ensuite suivi les exposés technico-pratiques.