L’Union Namur monte en Nationale 1 : des choix qui ont porté leurs fruits
Tant le chef du changement d'entraîneur que dans d'autres domaines, le président Bernard Annet a vu ses choix confortés avec cette promotion
Publié le 14-05-2023 à 20h31 - Mis à jour le 14-05-2023 à 20h52
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"Tout a été mis en œuvre pour réaliser cette montée" révélait le coach français Cédric Fauré qui, pour ses débuts comme coach en Belgique, ne pouvait rêver meilleure issue. Comme une grande partie de la saison, ce dernier duel ne fut pas facile mais finalement fructueux "Nous avons fait des erreurs et nous avons souffert par moments".
Comme son staff et son groupe, le mentor toulousain y a toujours cru. Dès son arrivée. "Je suis un compétiteur et au vu de la qualité de mon effectif, je savais que nous pouvions viser le haut du tableau" affirme l'intéressé "Deux promotions en si peu de temps, ça doit être historique" s'interroge le coach des Merles. "Le duel avec Tubize était stressant mais nous avons réussi à franchir toutes les étapes même celles dont on ne nous croyait pas capables" poursuit -il en référence au programme ardu qui terminait la saison namuroise depuis le voyage à Warnant. Cédric Fauré est quelqu'un d'ouvert au dialogue mais qui a su aussi prendre des décisions importantes. "C'est ma 3e année comme coach et je dois encore travailler. Pour l'instant, je vais profiter de ces bons moments. Je suis surtout heureux qu'une ville comme Namur puisse accéder à ce niveau. C'est d'autant plus triste de devoir quitter notre stade" regrette-t-il.
Objectif atteint, renforts en vue
Dès la semaine prochaine, l'entraîneur des Merles fera avancer les dossiers en suspens. "Sept éléments ont déjà resigné et nous allons sonder les autres dès que possible. Nous allons aussi rechercher des éléments d'expérience" annonce-t-il. Bravo en tout cas à son staff et à son groupe. "Je voudrais aussi y ajouter Baudoin Leclercq et Pierre Salme même si notre collaboration s'est mal terminée"...
Le président Bernard Annet savourait le succès de ses troupes avec humilité même s'il avouait avoir eu parfois un peu peur. "Nous aurions dû tuer le match mais à l'instar de la saison, rien ne fut vraiment facile, constate-t-il. Nous avons rencontré pas mal d'équipes qui possédaient de grosses individualités surtout devant. Notre défense n'a pas changé mais a eu affaire à plus fortes parties".
Le responsable des Merles souligne surtout que le changement de style de jeu, plus offensif aura été prépondérant. "Il ne faut pas confondre l'homme et la fonction" précise Bernard Annet, en évoquant les deux prédécesseurs de Cédric Fauré. "Zoran (Bojovic) et Olivier (Defresne) sont des personnes que j'apprécie énormément. Ils n'avaient pas suivi le tableau de marche que j'espérais". Le fait que le nouveau coach ne connaissait personne a aussi joué un rôle. "Il ne s'est pas arrêté aux noms et cela a provoqué des grincements de dents chez quelques titulaires. C'est un coach qui a su expliquer ses choix".
Dès la semaine prochaine, le président Annet tentera de convaincre Eloy et Lwangi de rempiler avant de voir les autres joueurs. "Quant à la Nationale 1, un recruteur sera engagé rapidement car à ce niveau, ce n'est pas de ma compétence". Avant le départ de fin juin, une grande fête sera encore prévue au stade communal.